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Октябрь
2024

A Bort-les-Orgues, le refuge animalier manque cruellement de bénévoles

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Le Refuge Animalier Bortois a tenu son assemblée générale à Saint-Bonnet-près-Bort. L’une des premières choses à noter est que le refuge manque cruellement de bras car il faut assurer son ouverture 4 jours par semaine.Les tâches sont variées et toute personne tentée par l’aventure est la bienvenue car la situation est réellement tendue.Le nombre d’abandons déclarés est de 15 pour cette année. Il y a eu 4 transferts via la Caravane du Djoukel, ainsi que 23 adoptions de chiens et 9 de chats.« Une fois de plus, on doit préciser que nous n’avons pas de chatterie ni d’agrément pour recevoir des chats, a rappelé la secrétaire, Marie Escudier. La quinzaine de chats qui vit au refuge sont les nôtres et ils sont tous stérilisés. Nous accueillons très ponctuellement des chats sur la structure uniquement quand nous disposons de familles d’accueil ».

Stérilisation des chats

Et Marie Escudier de poursuivre : « Nous avons aidé et sommes refuge partenaire de la commune de Neuvic et de la Maison d’Accueil Spécialisée de Peyrelevade pour l’installation de chatipis en collaboration avec l’association One Voice. Ces chatipis permettent de stériliser et tester un bon nombre de chats libres et également de leur offrir un abri. Un autre projet de chatipi est en cours à Bort-les-Orgues ».Une campagne de stérilisation des chats libres a été organisée par la mairie de Bort en partenariat avec 30 Millions d’Amis. Il s’agit du seul moyen permettant de limiter la surpopulation de chats sur le territoire.Dans un tout autre secteur, une des caractéristiques majeures du refuge, au-delà de la protection animale, est un investissement important dans le domaine du handicap mental.

Une employée recrutée

La structure reçoit en moyenne chaque semaine un à deux groupes de 4 malades ou résidents. Les bénévoles adaptent les balades au plus près des besoins de ces patients venus d’établissements de la Corrèze, de la Creuse et du Puy-de-Dôme. L’apport thérapeutique des animaux pour ce public est constaté au quotidien.En cours d’année, une nouvelle employée a été recrutée. Elle effectue 21 h de travail hebdomadaire et le reste est assuré par les bénévoles. Concernant les enquêtes pour maltraitance, il y en a eu 21 au total, longues et complexes. Elles ont donné lieu à 4 dépôts de plainte.

D’autres événements ont marqué les bénévoles lors de l’exercice écoulé. Comme le décès subit d’une éleveuse de bergers australiens. « Le frère de la dame s’est retrouvé avec une quinzaine de chiens sur les bras et nous a appelés à l’aide en urgence, a expliqué la secrétaire. Grâce à la motivation, la mobilisation de tous et l’aide des associations partenaires, nous avons réussi à faire adopter tous ces animaux ».Un autre drame a été la saisie de 8 chiens par la gendarmerie chez une personne partant en garde à vue. Des animaux dénutris et certains non identifiés et mutilés.Sur le plan financier, le refuge se porte bien grâce à une gestion pointilleuse. Aucune économie n’est néanmoins effectuée sur les soins vétérinaires et, bien sûr, pas d’euthanasie.

Le bureau.? Angélique Raynaud Vedrenne et Alizée Dagot, co-présidentes ; Marie Escudier, secrétaire ; Isabelle Vidal, adjointe ; Béatrice Brun, trésorière ; Mariannick Bouchet, adjointe.