Pourquoi la Patrouille de France a donné du bleu-blanc-rouge au-dessus de Clermont-Ferrand ce samedi ?

Du bleu-blanc-rouge dans le ciel d’Issoire pour Cervolix, c’était attendu, ce samedi 5 octobre, puisque la Patrouille de France participait à ce grand rendez-vous de l’aérien. Mais la célèbre formation de l’Armée de l’air a aussi lâché ses non-moins célèbres panaches tricolores au-dessus des pistes d’Aulnat, avant et après sa prestation issoirienne.

Des manœuvres visibles de loin, au point que les spectateurs du stade Montpied ont pu croire que la Patrouille saluait ainsi la première victoire du Clermont Foot de la saison à domicile.

L'AIA bichonne les Alphajets

Pourquoi pas ? Mais non. C’est une autre institution clermontoise qui était à l’honneur : l’AIA, pour Atelier industriel de l’aéronautique. Car c’est bien là que sont entretenus ou réparés toute l’année divers aéronefs de l’Armée de l’air et que sont bichonnés les Alphajets de la Patrouille de France. L’AIA avait opportunément choisi ce 5 octobre pour organiser sa journée dite "des familles", lors de laquelle chaque membre du personnel (près de 1.500 employés au total) pouvait inviter jusqu’à dix personnes.

Avions écoles et Patrouille de France

Plus de 8.000 visiteurs ont ainsi arpenté les ateliers pour découvrir de près des avions Rafale, Mirage 2000, A400 M ou Hercule C130 et des hélicoptères Tigre ou Gazelle. Sans oublier les Alphajets, bien sûr, qui servent d’avions écoles pour l’Armée de l’air et équipent la Patrouille de France depuis 1981.

AIA Clermont-Ferrand : recruter et garder les forces vives (mai 2023)

Peu après 15 heures, sept de ces avions à réaction ont décollé d’Aulnat, dans le sillage d’un Rafale vrombissant plus fort encore, et ont gratifié les visiteurs de l’AIA d’un salut en bonne et due forme avant de filer vers Issoire. Ils sont rentrés au bercail trois quarts d’heure plus tard, gratifiant à nouveau les cieux de l’agglomération clermontoise d’un passage spectaculaire et tricolore. Avant de venir s’aligner de façon parfaite devant ce public conquis d’avance.

Patrice Campo