Caribou, Cumgirl8, The Smile… Voici les 5 albums de la semaine !
Caribou Honey (City Slang/PIAS)
Constant et rectiligne dans son évolution stylistique, Dan Snaith nous avait habitué·es à gentiment chambouler nos attentes à chaque disque, mais en répondant toujours à une logique de cohérence. Pour la première fois, Honey fait le choix du pas de côté, de la subversion.
Par Théo Dubreuil
Cumgirl8 The 8th Cumming (4AD/Wagram)
En 2023, le quatuor est signé chez 4AD et publie le maxi Phantasea Pharm avant de plancher sur ce premier album, allergique aux contraintes patriarcales, conjurant le dérèglement climatique à coups de cordes sautillantes, de synthés bricolés et de rythmiques martiales. “Nous avons commencé à travailler sur ce disque après six mois de tournée, dans une petite pièce, au cœur de l’hiver new-yorkais”, se souvient Lida, la bassiste. “C’était une parenthèse très intense.”
Par Sophie Rosemont
Lire la chronique de The 8th Cumming
Geordie Greep The New Sound (Rough Trade Records/Wagram Music)
En gratifiant son premier album solo d’un titre goguenard et présomptueux, The New Sound, l’ancien vocaliste de Black Midi nourrit quelques interrogations. Mais comme Geordie Greep – à l’instar de ses expérimentations aux côtés de Cameron Picton et Morgan Simpson – est plus malin que tout le monde, The New Sound se révèle évidemment plus tortueux qu’il le laisse penser.
Par Théo Dubreuil
Lire la chronique de The New Sound
The Hard Quartet The Hard Quartet (Matador/Wagram)
The Hard Quartet réunit bien quatre personnalités indie, mais n’a de hard qu’une poignée de guitares un tantinet plus électrifiées, disséminées avec parcimonie, et une batterie qui s’emballe par intermittence. Car pour l’essentiel, tout le (vrai) charme de cet album réside dans son versant le plus cool – ce terme justement aussi désuet que la notion de supergroupe elle-même.
Par Rémi Boiteux
Lire la chronique de The Hard Quartet
The Smile Cutouts (XL Recordings/Wagram)
Leur troisième album, Cutouts, s’inscrit dans la lignée directe de son prédécesseur sorti en janvier, l’audacieux Wall of Eyes, et pour cause : tous ces morceaux sont issus des mêmes sessions d’enregistrement, sous la houlette de Sam Petts-Davies (et non plus le fidèle Nigel Godrich), entre le légendaire studio d’Abbey Road et leur QG historique d’Oxford.
Par Noémie Lecoq