A Ussel, une ancienne résidence bientôt réhabilitée pourrait accueillir des étudiantes infirmières
Le projet de reconfiguration de l’ensemble immobilier de la Jaloustre lancé par Corrèze Habitat se poursuit. Après la démolition du FJT, trois bâtiments demeurent actuellement : le foyer pour personnes âgées La Soudeille, l’ancien restaurant dont la démolition n’a pu être achevée, et la résidence Le Chavanon. Cette dernière doit être démolie afin d’accueillir 12 logements sociaux T2 et T3, le tout assorti d’un aménagement paysager. « Une partie des logements individuels serait, suite aux discussions que nous avons eues avec l’Ifsi [Institut de formation en soins infirmiers], au bénéfice d’étudiantes et d’étudiants », a indiqué Christophe Arfeuillère.
Nouveaux bâtiments en discussionLe maire a par ailleurs indiqué que des pourparlers avec l’établissement de formation ont repris cette semaine en vue de créer de nouveaux locaux. « L’Ifsi nous paierait un loyer, comme ça se fait à Brive ou à Tulle. Nous allons poursuivre pour connaître leurs besoins de salles, de surfaces, etc. Nous avons de la chance d’avoir un Ifsi à Ussel, le projet avance. »
Toujours en matière de travaux, les élus ont également voté à l’unanimité pour autoriser les projets de rénovation énergétique et de modernisation du parc de Corrèze Habitat. Ce vaste chantier, prévu « pour une période de 2 ans », a précisé le maire, concerne 170 logements, dont 81 à « Ussel les 112 », 58 sur les sites des résidences « Chauvanche », et 29 sur les résidences « Mazet ». Installation de nouvelles VMC, remplacement du mode de chauffage, remise en conformité de l’électricité ou encore remplacement des menuiseries sont envisagés.
En matière de petite enfance, le sujet de la diminution de la capacité d’accueil à la crèche familiale a été acté par l’assemblée municipale. « Suite à la démission d’une assistante maternelle le 31 août dernier, l’agrément de la CAF pour la structure passe de 51 à 47 places. Nous poursuivons activement nos démarches de recrutement pour retrouver notre capacité, car les besoins sont là », a souligné Marilou Padilla-Ratelade, adjointe aux affaires sociales. L’appel est à nouveau lancé.
Julien Bachellerie