Des vétérinaires de demain se frottent au terrain au Sommet de l'élevage
Ils se préparent à devenir vétérinaires et sont présents sur le Sommet de l’élevage de Cournon.
Pierre Granier, Pierre Hamy ou encore Constance Ferchal, originaires respectivement du Pas-de-Calais, de l’Hérault et de Bretagne, achèvent leurs études de vétérinaire. Dans les allées du Sommet, ils déambulent pour faire répondre les participants à des questionnaires sur les pathologies actuelles telles que la maladie hémorragique épizootique ou la fièvre catarrhale ovine.
« On va aussi avec un vétérinaire vers les animaux s’il y a des soins à faire. L’an dernier, on avait géré un ulcère de caillette, c’est-à-dire de l’estomac sur une vache »
SoinsUne autre vache avait été prise en charge pour un problème respiratoire. Un quotidien marqué par l’imprévu, mais aussi par le lien avec les éleveurs. « Le Sommet permet de discuter avec eux. Moi, j’ai toujours baigné dans l’univers des bêtes, je suis issu du milieu agricole », ajoute Pierre Hamy. Pierre Granier, lui, a toujours voulu faire ce métier. Au départ pour le rapport à l’animal, plus tard pour celui, complémentaire, avec les agriculteurs, « avec lesquels on travaille main dans la main ».
À Cournon, les journées s’étendent de 9 heures à 18 heures suivant les rencontres quotidiennes. Dans leur vie professionnelle future, tous savent qu’ils risqueront d’être beaucoup plus amples en fonction des urgences à traiter. Mais c’est également cela qui leur plaît. « Ça peut être très varié d’une journée à l’autre. Quand on appelle le vétérinaire à 18 heures ou 19 heures, il faut y aller », assurent ces jeunes hommes, qui envisagent de s’installer en milieu rural.
Gaëlle Chazal