A Clermont-Ferrand, la France insoumise dit "oui aux discussions à gauche"
« Nous avons toujours été favorables à ce qu’il y ait des discussions à gauche mais des discussions qui partent de programmes, pas de castings, pas de places… » En cette rentrée politique, par la voix de la députée Marianne Maximi, le groupe Clermont en commun - La France insoumise accepte l’idée de se mettre autour de la table, à l’instar de ce qui a présidé à la création du NFP au niveau national. À certaines conditions. « Ce qui a fonctionné dans le Nouveau Front populaire, c’est de se mettre d’accord sur des mesures fortes mais en rupture avec des politiques qui existaient, même au Parti socialiste à l’époque. »
Fidèle à sa feuille de route de 2020, le groupe que préside Alparslan Coskun restera donc sans surprise dans l’opposition municipale mais la parlementaire propose que ce soit « une opposition constructive » sur les enjeux transpartisans. Elle défend par exemple l’idée « d’aller porter une autre parole des collectivités auprès du gouvernement pour défendre les budgets pérennisés et faire en sorte qu’on ait des DGF (dotation globale de fonctionnement, NDLR) à la hauteur des besoins. Et surtout que l’on arrête de taper et de contraindre les collectivités dans leur fonctionnement. Nous voulons proposer à la majorité une vraie bataille vis-à-vis du gouvernement pour défendre les budgets et nos services publics locaux. »
Autres axes de mobilisation : le social, impacté par « la crise inflationniste », la santé, la petite enfance, l’éducation, les personnes âgées, le handicap, la mobilité… Sans oublier les questions écologiques et climatiques. « On sait que ce n’est pas quelque chose qui a été priorisé par Emmanuel Macron ces derniers temps, commente Diego Landivar. Donc, c’est encore une chose que les villes, que les territoires vont devoir prendre en charge. Il faudra que cela passe par une reconfiguration complète de la manière dont on veut faire la ville et la métropole. »
Thierry Senzier