Des écologistes d'Aurillac mobilisés pour la libération de Paul Watson
Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, une ONG de défense des océans, en 1977, est actuellement détenu au centre pénitentiaire de Nuuk (Groenland), pays constitutif du Danemark. Il y attend d’en savoir plus sur son sort. Samedi 28 septembre, les écologistes du Cantal se sont rassemblés pour manifester leur soutien à l'activiste.
Il mène des combats pacifistes contre les baleiniers. Il les gêne, or les baleiniers ne veulent pas d’opposition
, résume Élise Brugière, co-secrétaire des écologistes du Cantal.« Une décision de justice sera rendue le 2 octobre prochain, pour décider de son extradition vers le Japon », indique Stéphane Fréchou, conseiller municipal et départemental écologiste. Les accusations du Japon contre Paul Watson portent sur la coresponsabilité de dommages et de blessures à bord d’un navire baleinier nippon, il y a quatorze ans.
« Paul Watson fédère énormément de monde au niveau mondial, nous espérons qu’il sera libéré, poursuit l’élu. Si ce n’est pas le cas, nous demanderons à en faire un citoyen d’honneur de la ville d’Aurillac, à l’image de nombreuses autres villes. » L’autre enjeu du rassemblement à Aurillac reposait sur l’après. « Nous aimerions que notre gouvernement fasse pression sur le gouvernement danois pour que Paul Watson soit libéré, et que l’Europe se prononce pour la sauvegarde de la biodiversité, et le respect du moratoire sur la pêche aux cétacés », a précisé Stéphane Fréchou. Dans certains pays, l’ONG Sea Shepherd travaille en partenariat avec les autorités locales. C’est par exemple le cas de la République des Kiribati. Pour protéger la population de requins du Pacifique Sud, Sea Shepherd s’y associe pour patrouiller dans les îles Phoenix. Anna Modolo