Après trois jours de recherches intenses, l'habitant de Bains a été retrouvé à bout de forces au bord d'un ruisseau
C’est le soulagement pour les proches et ami du disparu. Vendredi, à 16 h 30, un habitant du hameau de Bœux, sur la commune de Bains, a découvert le quadragénaire recherché depuis trois jours. L’homme était à bout de forces, en hypothermie, au bord du ruisseau du Vourzac. Il était couché dans des buissons et si faible qu’il ne pouvait plus se relever. Son corps était blessé par trois jours et trois nuits d’errance. « S’il était resté une nuit de plus dehors, on ne l’aurait pas retrouvé vivant », a précisé son père, vendredi sur place.
C’est lui qui avait donné l’alerte après avoir constaté l’absence de son fils, mardi en début d’après-midi. Le quadragénaire avait quitté son domicile sans argent, ni papiers d’identité ou téléphone. Mardi en fin d’après-midi, les militaires n’ont pas perdu de temps pour commencer les recherches. D‘importants moyens ont été déployés dès le lendemain, avec une équipe cynophile, un drone, ainsi qu’une importante mobilisation militaire et citoyenne.
Jeudi, malgré la pluie importante, une soixantaine de personnes, dont beaucoup de salariés de Michelin, se sont à nouveau mobilisées pour ratisser les endroits où les chiens avaient marqué, sans résultat.
Vendredi, le père et la sœur du disparu ont repris les recherches « avec des gens de Bains, de Bœux et de Farigoules ». Les volontaires se sont scindés en deux groupes : l’un vers le secteur des grottes du Vourzac et l’autre vers Les Chibottes à Vals-près-Le-Puy. Leurs efforts ont porté leurs fruits. « Je veux remercier la gendarmerie de la Haute-Loire, les réservistes, l’équipe cynophile et les gens de l’usine Michelin qui nous ont beaucoup aidés », a insisté le père du disparu.Le quadragénaire a rapidement été pris en charge par les pompiers et le Samu qui a envoyé une équipe médicale sur place. Il a été transporté en urgence absolue dans les services du centre hospitalier Émile-Roux.
Céline DemarsAu plus fort des recherches, le dispositif a réuni une soixantaine de personnes (gendarmerie, famille, collègues de travail et habitants de Bains).
Il était à bout de forces à environ 300 mètres de la route.