Eurofins : un bâtiment dédié au vieillissement des médicaments opérationnel à Saint-Augustin en Corrèze
Le nouveau bâtiment Stabiocor dédié aux études de stabilité des produits biopharmaceutiques, autrement dit au vieillissement des médicaments, a été inauguré jeudi en grande pompe à Saint-Augustin. L’entreprise Eurofins, spécialisée dans le contrôle qualité des médicaments, avait fait les choses en grand en invitant 90 personnes, clients, partenaires et collaborateurs d’autres sites de ce réseau de laboratoires.
Stockage et conservationLe nouveau bâtiment est sorti de terre en moins d’un an. Il est opérationnel depuis le 10 septembre et est dédié à une activité de stockage et de conservation sur 2.100 m2 pour un volume abrité de 2.500 m3. « Le but du bâtiment est de faire du stockage de médicaments pendant une période donnée avec des conditions de températures et d’humidité différentes pour voir comment se comporte le produit », détaille Yann Puignal, responsable marketing.
Comment le laboratoire Eurofins teste le vieillissement des médicaments à Saint-Augustin en Corrèze
Sont ainsi recréées des zones européennes, méditerranéennes, tropicales… sous forme de grandes enceintes climatiques. « Pendant deux ans, trois ans ou plus, on regarde comment les médicaments réagissent », poursuit Yann Puignal. Ces études permettent notamment de définir des dates de péremption pour rédiger des notices avant toute autorisation de mise sur le marché.
Illustration d'un contrôle qualité
« On a plusieurs sites en France et une unité analogue aux Ulis (Essonne). On voulait en développer une en Corrèze. » Aux 25 employés qui travaillent actuellement à Saint-Augustin devraient s’ajouter 20 autres, qui seront recrutés dans les cinq ans à venir. « On étudie également la possibilité de développer des formations spécifiques sur le territoire », poursuit-il. Le nouveau bâtiment répond à des normes environnementales. Panneaux solaires, pompes à chaleur, VMC double flux… il est basse consommation. L’investissement est de 5 M€ sur cette première phase. L’Agglo de Tulle a donné un coup de pouce à hauteur de 100.000 €. Dans un second temps, une extension devrait permettre de doubler la capacité de stockage.
Laetitia Soulier