Début de la finale de la Louis Vuitton Cup entre Luna Rossa et INEOS Britannia

La Louis Vuitton Cup se jouera dès demain jeudi 26 septembre dans les premières courses entre Luna Rossa Prada Pirelli et INEOS Britannia. Le vainqueur sera le premier à 7 points. Il gagnera le droit d’affronter le Defender dans l’America’s Cup Match.

Les barreurs d’INEOS Britannia, Challenger of Record de la 37e America’s Cup Louis Vuitton, et ceux de Luna Rossa Prada Pirelli, finaliste de la 36e America’s Cup en 2021, se sont retrouvés ce mercredi à l’auditorium du World Trade Centre de Barcelone pour la conférence de presse d’avant match.

Les favoris restent les Italiens. Dan Bernasconi, chief designer des team New Zealand nous l’a confié. Mais les Anglais ont vraiment semblé avoir franchi un step en milieu de round robin 2. Ils sont plus à l’aise dans du vent fort et se sont bien améliorés dans des conditions plus légères. Les Italiens quant à eux ont leur botte secrète avec la « Geko » qui permet de sortir du marquage de l’adversaire et de prendre l’avantage, en enroulant la bouée et en virant de suite.

Sir Ben Ainslie et Jimmy Spithill, anciens coéquipiers vainqueurs de la Coupe en 2013, mais désormais adversaires dans cette édition, ont été rejoints sur scène par leurs co-barreurs respectifs, Dylan Fletcher et Francesco Bruni puisque sur cette version 2 des AC75, ce sont bien des pairs de barreurs s’affrontent.

Les deux équipes n’ont jamais remporté l’America’s Cup. Pour la Grande-Bretagne, cela remonte au tout début de la compétition en 1851, et cela motive Ainslie : « C’est une motivation énorme, nous connaissons tous l’histoire de l’America’s Cup, pour nous nous sommes une nation maritime très fière et techniquement, l’America’s Cup a commencé dans les eaux britanniques autour de l’île de Wight et, comme on le sait, nous n’avons jamais revu cela depuis, donc c’est la motivation de notre équipe. »

Dylan Fletcher, médaillé d’or olympique et barreur bâbord d’INEOS Britannia pour sa première America’s Cup, dégageait une certaine confiance, reflétant bien l’ambiance qui règne dans le camp britannique : « On a l’impression que la dynamique se renforce au sein de l’équipe. C’est un rêve de toute une vie de faire partie d’une équipe britannique de l’America’s Cup, donc être assis ici en finale du Challenger est incroyable et je sens vraiment que nous avons les moyens d’aller jusqu’au bout. »

Pour Luna Rossa Prada Pirelli, qui a été proche de remporter la Coupe de l’America ces dernières années, l’objectif semble désormais à portée de main. Francesco Bruni a déclaré : « Nous savons tous qu’en Italie, la Coupe de l’America est un rêve. Nous courons après ce rêve depuis de nombreuses années, même avant ma naissance. Nous avons maintenant une chance et nous devons utiliser cette « balle » ».

Jimmy Spithill : « Nous venons de sortir d’une série de demi-finales très difficile où nous avions, je crois, deux équipes très égales avec les Américains et nous. Les Britanniques (INEOS Britannia) ont fait un excellent travail, avec le saut qu’ils ont fait depuis la régate préliminaire jusqu’à leur position actuelle, et je m’attends à un combat, deux équipes très égales qui s’affrontent – et c’est ce que nous voulons, nous voulons envoyer le Challenger en finale de la Coupe contre les Kiwis bien préparés pour faire le travail. »

Les prévisions météo annoncent des conditions « sportives » pour les deux premières courses de la finale de la Louis Vuitton Cup prévues ce jeudi 26 septembre. Les premières prévisions suggèrent un vent de sud-ouest de 15 à 17 nœuds, mais le facteur clé pourrait être l’état de la mer, avec une hauteur de houle attendue de 0,9 à 1,3 mètre venant du sud. Ben Ainslie a résumé la situation en disant : « Ça a l’air bien, ça a l’air vraiment bien, potentiellement du haut de range. Un peu d’incertitude sur la quantité de vent et l’état de la mer, mais tout semble bien pour les courses, donc tout devrait être au rendez-vous. »

La course démarre à Barcelone à 14h10 CET.

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