Atteint de la maladie de Charcot et défenseur du suicide assisté, Loïc Résibois est décédé après une sédation profonde

Atteint de la maladie de Charcot, Loïc Résibois est décédé ce mardi 24 septembre après une sédation profonde, seul moyen légal actuel. L'état de cet ancien policier, diagnostiqué il y a deux ans, s’était fortement dégradé ces derniers jours.

Ce défenseur du suicide assisté a décidé de mourir en France quand la maladie deviendrait insoutenable. Il ne verra pas l'aboutissement des travaux législatifs en cours sur la fin de vie en France, interrompus par les élections législatives anticipées. 

Il a fait ses adieux via Instagram

"Quand j’ai vu qu’il allait prendre la parole à la télé, j’ai dit à ma femme : j’espère qu’il ne va pas dissoudre, ce con", avait-il déclaré au Parisien, en juin, après l'annonce d'Emmanuel Macron. 

En l’absence de texte voté pour le moment, il avait décidé de faire sans. Le quadragénaire a fait ses adieux lundi soir via Instagram en annonçant qu’il allait prendre un traitement pour une sédation profonde. 

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"Vous vous doutez que j’aurais préféré une fin plus rapide mais j’ai choisi, notamment par militantisme, de mourir en France, dans l’endroit qui m’est le plus cher, l’île de Ré", écrit-il. 

Ce mardi, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a déclaré être "particulièrement attachée" à la loi sur la fin de vie, et vouloir que le texte soit "réexaminé avant la fin de l'année".