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Сентябрь
2024

Une table historique rouvre, un restaurant coréen arrive... L'actu des commerces à Limoges

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Le Ponticaud

6 place de Compostelle. Bonne nouvelle, Le Ponticaud, au 6 place de Compostelle, rouvre ses portes. Fermé depuis deux ans, le restaurant reprend vie. Déjà propriétaire de la pizzeria du 8 avenue du Sablard, Baptiste Thomann a investi dans ce nouvel établissement, pour, dit-il, « faire revivre le quartier ».

Sa cuisine est traditionnelle. Sur la petite carte, il propose des burgers, des fish and chips ou des pièces du boucher. « Tout est fait maison », précise-t-il.

Entièrement rénové et modernisé, ce restaurant historique du quartier du pont Saint-Etienne est entre de bonnes mains. Au lycée hôtelier Jean-Monnet, Baptiste Thomann a en effet reçu une formation de charcutier-traiteur. Après un passage par l’agro-alimentaire, il s’est consacré à la restauration. S’il a fait ses armes avec une pizzeria, il passe, avec Le Ponticaud, à la vitesse supérieure.

Outre la salle de 46 places, la terrasse peut accueillir aux beaux jours une trentaine de convives.  Le restaurant est ouvert du lundi au samedi pour ce qui concerne les déjeuners et les vendredis et samedis soir. Une fois par mois, des soirées à thèmes seront programmées

L’Alchimiste

Halles Carnot. Geoffrey Boursier est, avec Béatrice Rouffignac, sa compagne, fondateur de la ferme de L’Alchimiste à La Geneytouse. Ils viennent d’ouvrir un étal aux halles Carnot, où leurs produits originaux sont mis en vente. Le couple élabore des infusions à base de sève de bouleau fraîche. Geoffrey s’est formé tout seul à la science des arbres et de la nature.

« Je travaillais à Cannes dans un groupe immobilier », confie-t-il. Lors de la crise sanitaire, il décide de changer de vie et vend la totalité de ses biens. Béatrice l’encourage et l’accompagne dans cette démarche. Comme la famille possède à La Geneytouse une grande propriété, le couple décide de s’y installer. Autour de sa maison, il y a deux cents bouleaux. Geoffrey élabore avec la sève de bouleau, les fruits du verger et les légumes du jardin, divers mélanges. Il assemble par exemple des tomates cerises avec du sel marin, du basilic et du poivre noir.

On trouve aussi plusieurs tisanes sur l’étal. Celle baptisée Flower-power donne de l’énergie grâce aux effets de la fleur d’immortelle, du bleuet, de la lavande, de la datte, des figues et des raisins. À découvrir !

L. Divine Institut

3 rue du Chinchauvaud. Ouvert depuis le 20 juin, mais inauguré cette semaine, L. Divine Institut, au 3 rue du Chinchauvaud, est entièrement dédié à la beauté et au bien-être. Originaire de Limoges, Ludivine Duraisseix a été formée à Brive et à Lyon. Elle a travaillé dans le milieu de la parfumerie et chez LCM (Laboratoire de Cosmétologie Moderne), avant d’inaugurer cet institut.

« Je propose le soin du visage Hydraliss, pour l’hydratation, le raffermissement, le lifting, la stimulation, l’apaisement et l’oxygénation », explique-t-elle. Le photorajeunissement, traitement basé sur l’utilisation de la lumière pulsée pour rajeunir la peau, est aussi proposé. Ouvert du lundi au samedi, sur rendez-vous.

Le Leprechaun

8 rue Charles-Michels. Ce lieu abritait autrefois le Mc Evan’s. Devenu ensuite le Leprechaun, ce bar-pub du 8 rue Charles-Michels est un des lieux préférés des amateurs de bonnes mousses. Début août, il a changé de propriétaire. Astrid Chierche et Guillaume Joubin sont les nouveaux maîtres des lieux. Propriétaires jusque-là d’un commerce de bouche, ils cherchaient un projet pour travailler ensemble.

Au Leprechaun, ils ont conservé le concept, en rajoutant des propositions comme le camembert chaud, les planches de charcuterie et les croque-monsieur. Vingt-sept variétés de bières à la pression sont mises à la disposition des amateurs. Des animations régulières seront programmées.

Ouvert du mardi au samedi de 17 heures à 1 heure du matin et jusqu’à deux heures du jeudi au samedi.

Bimchi

20 rue Charles-Michels. Bimchi est le seul et unique restaurant coréen de Limoges. La carte permet de partir à la découverte de nouvelles saveurs. Le bimbimap, par exemple, est une composition au choix. Servi dans un bol en pierre qui conserve la chaleur, ce plat, où les mets se mélangent, est très connu au pays du matin calme.

Petite particularité : les assaisonnements sont relevés. Pour les néophytes, Kimmie, la responsable de ce restaurant et le cuisinier peuvent doser, en fonction des goûts, l’intensité. Les sauces peuvent être très, moyennement ou peu piquantes.

Sur la carte très riche en proposition, on trouve aussi des boissons de cette contrée comme le soju, sorte de saké aromatisé aux différents fruits. Au Bimchi, le dépaysement est assuré.

Ouvert toute la semaine, à partir du lundi soir jusqu’au samedi soir.

 

Jean-François Julien 

Photo et vidéo : Stéphane Lefèvre