BIA : un premier pas dans l’aéronautique
Depuis huit ans maintenant, un partenariat entre l’Éducation nationale et l’Aéroclub du Livradois Forez permet aux collégiens de 3 e ainsi qu’aux lycéens du territoire de préparer le Brevet d’initiation aéronautique.
« Le BIA, c’est la première marche pour entrer dans le monde de l’aéronautique. C’est aussi le premier examen que les élèves peuvent passer, avant même le Brevet, explique Gaëlle Filippini, professeure de physique-chimie au collège Jules-Romains et coordinatrice de cette action. Ce diplôme atteste de vos connaissances en aéronautique et spatial. C’est un investissement, mais aussi un gage de sérieux, un gros plus sur votre CV. »
Investissement personnel puisque les élèves devront suivre une quarantaine de cours théoriques : aérodynamique, histoire de l’aviation, météorologie, navigation… autant de domaines qui seront abordés grâce à l’aide précieuse des membres de l’aéroclub qui animeront ces cours bénévolement. Et en plus de ces cours théoriques, les jeunes qui auront choisi de passer le BIA pourront effectuer des vols. Une heure est prévue, mais dans les faits, ils pourront être tour à tour pilotes, avec l’aide d’un professionnel bien sûr, et passagers. Au total, ce sont en principe 2 ou 3 heures qu’ils pourront donc passer dans les airs à bord d’un avion quatre places.
Le BIA permet d’obtenir des bourses pour la préparation d’un brevet de pilote, et c’est une porte d’entrée pour de nombreuses formations dans le domaine de l’aéronautique. Car le monde de l’aviation est vaste, il compte une multitude de métiers, de tous niveaux. « Les pilotes ne représentent que 3 % des métiers de l’aéronautique, rappelle Jean-Noël Pénin, un des bénévoles. Et il n’y a pas de chômage dans l’aéronautique. » « Le BIA, c’est aussi la première marche pour ceux qui ont envie de piloter, ajoute Jean-Pierre Fournioux, président de l’aéroclub. Avec le BIA, le travail est déjà bien déblayé dans la préparation du brevet de pilote. »
En savoir plus. L’inscription (jusqu’à fin septembre) est de 70 €, ce qui est peu quand on sait qu’une heure de vol coûte plus de 200 €. Infos : gaelle.filippini@ac-clermont.fr