Sensibilisation à la maladie d’Alzheimer
Dompierre-sur-Besbre. Journée nationale Alzheimer. À l’occasion de la journée mondiale Alzheimer, le cinéma René-Fallet a accueilli, samedi après-midi, la projection du film Colocs de chocs , réalisé par Elodie Lélu.
« Après en avoir discuté avec Michael Baudry, responsable du cinéma, on voulait faire quelque chose pour cette journée, explique Edith Fraise, responsable de l’antenne de Diou de France Alzheimer Allier. On a choisi ce film qui raconte l’histoire de Manon, une ado introvertie de 16 ans obligée de cohabiter avec sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer ».
Soutenir les malades et les aidantsÀ l’issue de cette projection, le public, environ une cinquantaine de personnes, a pu échanger avec Jean-Claude Chabassier, président de France Alzheimer Allier, qui est revenu sur cette association et ses missions.
« L’association France Alzheimer Allier, dont le siège est à Moulins, compte 175 adhérents et une vingtaine de bénévoles. Elle dépend de l’association France Alzheimer, qui donne les grandes orientations au niveau des associations départementales. Chaque département compte en effet une association, y compris dans les départements d’outre-mer. Dans l’Allier, nous avons six antennes qui fonctionnent de façon autonome à Moulins, Vichy, Montluçon, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Diou et La Celle. Elles organisent des ateliers tout au long de l’année pour venir en aide aux malades, mais aussi aux aidants. La devise de l’association est « accueillir, écouter, informer et accompagner ». Il s’agit non seulement de soutenir, informer, accompagner les familles et les malades, mais également de communiquer auprès du public et des pouvoirs publics, de contribuer à la recherche ».
Jean-Claude Chabassier a ensuite détaillé comment comprendre la personne malade et adapter son accompagnement. Il a ainsi évoqué les différents stades de la maladie, les difficultés que rencontrent les aidés et aidants.
Il a ensuite passé la parole à Julie Frionnet, psychologue qui intervient une fois par mois dans un groupe de parole mis en place au Caquetoire pour les aidants notamment « pour soulager la souffrance et aider à mieux gérer la situation ».