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Сентябрь
2024

Vers de nouveaux logements pour les patients souffrant de troubles psychiques à Aurillac

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Depuis le mois de juillet, Dominique habite un studio de la résidence du Clos de Noailles, à Aurillac. Souffrant de troubles psychiques, cette patiente « stabilisée » a été orientée ici par un psychiatre.

Mercredi 18 septembre, Dominique a accepté de recevoir, dans son logement, la visite du préfet du Cantal, invité par l’Union départementale des associations familiales (Udaf 15) à l’occasion des dix ans de cette résidence, où sont employés deux travailleurs sociaux et un animateur.

Composé de 12 logements, le Clos de Noailles s’appuie sur un binôme psychiatre-infirmier qui suit au mieux les résidents, sortant pour la plupart d’hôpital psychiatrique.

Longue liste d'attente

« Ce sont des gens qui sont stabilisés depuis des mois », explique le Dr Bruno Malafosse, psychiatre de l’hôpital d’Aurillac. Pouvoir orienter sa patientèle vers ce type de logements lui permet ainsi de libérer des lits hospitaliers, beaucoup plus coûteux pour la société. Il s’agit donc selon lui d’« une bonne solution ».

Problème : les places manquent. Et la liste d’attente est longue. Alors, afin d’améliorer la situation, l’Udaf 15 prévoit d’ouvrir une nouvelle résidence d’accueil, début 2026, rue de la Gare, à Aurillac. De quoi créer onze places supplémentaires.

Il y en a 45 à l’heure actuelle dans le Cantal, selon le préfet. « Ces pensions de famille sont un modèle extrêmement pertinent, estime Laurent Buchaillat. C’est un chaînon essentiel pour passer d’une absence de solution à, peut-être un jour, un logement complètement autonome. »

Le représentant de l’État dans le Cantal espère porter à « une centaine » le nombre de places « d’ici deux ou trois ans ».

Romain Blanc

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