Birahime Seck tire la sonnette d'alarme du secteur extractif “La Falémé est véritablement en danger”
Birahime Seck, coordonnateur général du Forum civil, a exprimé des préoccupations majeures quant à l’état de la rivière aurifère de la Falémé. Selon le quotidien EnQuête, s'exprimant lors de la Conférence nationale des observatoires territoriaux du secteur extractif (OTSE) à Saly Portudal, il a dénoncé une situation alarmante observée lors d'une récente visite dans les localités de Saraya, Khosanto et Sabadola. Selon lui, "la Falémé est en danger", une situation en contradiction avec les mesures décidées par le président de la République.
Il souligne que le décret présidentiel censé protéger la rivière n’a toujours pas été appliqué. "Lors de notre descente, nous avons constaté que le décret n’est pas encore suivi d’effet. Autrement dit, il est violé", a-t-il affirmé.
Cependant, après avoir alerté les autorités, des actions ont été entreprises, notamment la descente sur le terrain du préfet et des forces de sécurité. Pour Birahime Seck, cela montre que l’objectif du Forum civil, qui est d’interpeller le gouvernement sur l’inexécution de ce décret, commence à porter ses fruits.
Le coordonnateur général a également soulevé plusieurs problématiques liées à l'exploitation artisanale, notamment l’extraction illégale de sable et les risques accrus de pollution de la rivière.
"Quand une personne peut extraire du sable et traverser la rivière sans entrave, c’est un problème majeur", a-t-il déclaré, pointant du doigt l’ensablement et la hausse de la toxicité de l’eau. Il avertit que si la situation persiste, les conséquences se répercuteront sur le fleuve Sénégal et le fleuve Gambie.
Birahime Seck estime que cette conférence permet de partager des expériences pour mieux résoudre les défis rencontrés par les populations dans les zones minières. Il a d’ailleurs dénoncé le manque de communication entre les observatoires du secteur extractif et les autorités locales, appelant ces dernières à dialoguer pour résoudre les problèmes. Pour lui, il incombe au gouvernement de proposer des solutions afin de rendre applicable le décret présidentiel.
M. Seck a également prôné une concertation avec les populations riveraines pour les sensibiliser aux dangers de l’exploitation minière anarchique. Il a souligné que le Sénégal ne peut à lui seul résoudre ce problème, car le Mali, voisin de l’autre côté de la rivière, est également concerné. Il plaide ainsi pour une coopération entre les deux pays.
Enfin le journal ajoute que Birahime Seck a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités des forces de sécurité afin qu'elles puissent accomplir efficacement leur mission. Il a conclu en insistant sur l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour sauver la Falémé, car celle-ci "est véritablement en danger".
Cependant, après avoir alerté les autorités, des actions ont été entreprises, notamment la descente sur le terrain du préfet et des forces de sécurité. Pour Birahime Seck, cela montre que l’objectif du Forum civil, qui est d’interpeller le gouvernement sur l’inexécution de ce décret, commence à porter ses fruits.
Le coordonnateur général a également soulevé plusieurs problématiques liées à l'exploitation artisanale, notamment l’extraction illégale de sable et les risques accrus de pollution de la rivière.
"Quand une personne peut extraire du sable et traverser la rivière sans entrave, c’est un problème majeur", a-t-il déclaré, pointant du doigt l’ensablement et la hausse de la toxicité de l’eau. Il avertit que si la situation persiste, les conséquences se répercuteront sur le fleuve Sénégal et le fleuve Gambie.
Birahime Seck estime que cette conférence permet de partager des expériences pour mieux résoudre les défis rencontrés par les populations dans les zones minières. Il a d’ailleurs dénoncé le manque de communication entre les observatoires du secteur extractif et les autorités locales, appelant ces dernières à dialoguer pour résoudre les problèmes. Pour lui, il incombe au gouvernement de proposer des solutions afin de rendre applicable le décret présidentiel.
M. Seck a également prôné une concertation avec les populations riveraines pour les sensibiliser aux dangers de l’exploitation minière anarchique. Il a souligné que le Sénégal ne peut à lui seul résoudre ce problème, car le Mali, voisin de l’autre côté de la rivière, est également concerné. Il plaide ainsi pour une coopération entre les deux pays.
Enfin le journal ajoute que Birahime Seck a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités des forces de sécurité afin qu'elles puissent accomplir efficacement leur mission. Il a conclu en insistant sur l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour sauver la Falémé, car celle-ci "est véritablement en danger".