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Сентябрь
2024

Pour sa deuxième saison culturelle en Pays Gentiane, la P'tite châtaigne explore la thématique du souvenir

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La P’tite châtaigne, an II ! L’association de Marcolès avait récupéré la programmation de la saison culturelle en Pays Gentiane, l’an passé, dans des conditions particulières, forçant à l’urgence. Après plusieurs années de gestion par l’association Euroculture en Pays Gentiane, les élus du conseil communautaire avaient fait le choix de dénoncer la convention, choisissant la P’tite châtaigne après un appel d’offres passé au premier semestre 2023, pour une rentrée en septembre. Serré…

En réaction, les élus avaient assuré la gratuité de tous les spectacles de l’année, un dispositif qui a été reconduit cette année (*). De quoi permettre d’attirer le public, avec réussite : 90 spectateurs en moyenne ont assisté aux spectacles à Riom, Condat, mais aussi dans les villages. Si la communication a été légère et qu’il y a eu quelques couacs avec les mairies, la première année a été unanimement saluée comme une réussite.

Cette année, le duo Julien Versange et Nicolas Besle n’ont plus l’excuse ni du manque de temps ni de l’adaptation au territoire. Les deux médiateurs ont surtout pu poser leur empreinte sur le choix des artistes, sur la mise en place des partenariats (Hibernarock revient, les Rapatonadas et leurs contes en occitan arrivent) et sur les lieux des spectacles. « On essaie d’aller dans tous les villages même s’il n’y a pas de salle polyvalente. C’est à nous de trouver par exemple des conteurs, d’investir l’église, le bar… », explique Julien Versange. La P’tite châtaigne s’appuie systématiquement sur une association du village qui gère la buvette et en récupère les bénéfices.

Des grands classiques

L’association est à la base spécialiste du théâtre de rue, mais « Nicolas Blesle a un œil sur la musique également. Cela nous permet d’avoir Damantra, par exemple, qui viendra également dans deux collèges pour sensibiliser les jeunes aux dangers d’écouter la musique trop fort, ou Comme John qui aura tout juste sorti son nouvel album. »

Prise avec du recul, la programmation fait la part belle « aux souvenirs, au passé ». Cela commence dès ce dimanche, avec Carnage Productions et Ma vie de grenier qui raconte l’histoire très drôle d’un quinquagénaire qui se retourne sur sa vie et ses choix. « On reste sur ce côté grand public, avec de l’humour. »

Carnage Productions est un immense classique du Festival du théâtre de rue d’Aurillac. Ce n’est pas le seul programmé cette année. Qualité street est également annoncé à Valette, le 26 janvier, avec La lumière de nos rêves. Cette année, il fallait se présenter avec une bonne heure d’avance pour les voir jouer dans la cité géraldienne…

Julien Versange préfère mettre l’accent sur la compagnie Oh, « hyper soutenue par les grandes scènes, ils sont passés par Alençon (Orne). C’est une vraie chance de les avoir ». Les deux acteurs passeront une semaine à la rencontre des habitants sur Le Coudert, à Riom, avant de livrer un spectacle sur mesure pour le territoire, le dimanche 25 mai.

Même démarche pour Éloïse Lockwood, plasticienne et photographe : elle fabriquera son exposition avec les enfants de Condat et les anciens de l’Ehpad, afin de croiser les univers. Toujours, là encore, pour parler des souvenirs. 

Pierre Chambaud(*) Hormis pour le concert d’Hibernarock, prévu à Condat le 1er février, dont le tarif est fixé par Hibernarock.