L1: Lens prend un point in extremis à à Rennes
Grâce à ce point, Lens préserve son invincibilité et consolide un peu sa 4e place provisoire au classement avec neuf points alors que Rennes rate l'occasion de raccrocher le bon wagon en pointant au 6e rang avec sept unités.
L'épilogue du match, qui a dû être validé par l'arbitre Jérémy Stinat, pour vérifier si Wesley Saïd, un ancien rennais, n'avait pas fait faute sur Steve Mandanda, avant l'égalisation de M'Bala Nzola (1-1, 90+6), est amer pour les Bretons.
Mais il récompense la persévérance des Artésiens, largement dominateurs en fin de match.
Après la large victoire, mais au score un peu flatteur (3-0) contre Montpellier, Julien Stephan, en quête de certitudes, avait reconduit le même onze de départ, organisé dans le 3-4-3 qu'il semble vouloir installer après la trêve internationale.
Les dix premières minutes ont dû lui donner des sueurs froides tant l'entre-jeu rouge et noir semblait ouvert aux quatre vents.
Il a même fallu une poussette astucieuse et jugée licite par l'arbitre de Lorenz Assignon dans le dos de Rémy Labeau-Lascary pour qu'un but un peu gag soit refusé pour hors-jeu à Lens dès la 6e minute.
Mais Rennes a su rapidement resserrer les vis et la paire axiale Azor Matusiwa-Baptiste Santamaria a vite fait la loi dans l'axe.
Nzola à point nommé
Offensivement, la consigne était clairement de chercher à aller très vite dans les 30 derniers mètres adverses, un peu comme pour Lens, ce qui a donné un match extrêmement vivant mais au final pas très consistant au niveau technique.
Les occasions nettes ont aussi été une denrée rare et, à ce jeu-là, Rennes a bien cru se montrer le plus réaliste.
Au coeur du premier acte, sur un corner obtenu par Albert Gronbaek, Santamaria a été le plus vif sur un ballon qui traînait dans la surface et il a été fauché, involontairement, par Abdukodir Khusanov, pour offrir un pénalty qu'Arnaud Kalimuendo a transformé (1-0, 24e).
Hormis une volée de Gronbaek aux 16 mètres que Samba est allé chercher au pied de son poteau gauche (67e) et une frappe d'Amine Gouiri droit sur le portier adverse (90e), Rennes ne s'est que très rarement trouvé en position pour doubler la mise, alors que les Lensois ont fait le siège de leur but dans la dernière demi-heure.
Eux non plus n'ont pas eu pléthore d'opportunités nettes, mais Nzola, qui avait vu sa tête décroisée frôler le poteau gauche de Mandanda à 20 minute du terme, s'est trouvé à point nommer pour pousser le ballon au fond dans les dernières secondes pour un score de parité assez logique.