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Сентябрь
2024

Quel est ce défi solidaire qui a rassemblé pompiers, gendarmes, policiers et l'Unapeï de Montluçon ?

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« C’est un défi, pas une compétition ! » Lors du briefing aux participants, Mickaël Lamoine, le président de l’Association sportive de la police montluçonnaise (ASPM), insiste : le Défi bleu blanc rouge reste un événement convivial, au gymnase cosec de Nerdre, à Montluçon (Allier), vendredi 20 septembre.

Répartis dans des équipes de quatre, quatre-vingts membres de la gendarmerie, de l’école de gendarmerie, de la police nationale de Montluçon et de Clermont-Ferrand, la police municipale, des sapeurs-pompiers et de l’Unapei (dont des personnes en situation en handicap) se sont amicalement affrontés dans un relais biathlon comprenant 400 mètres de course à pied suivi de cinq tirs au pistolet laser.

Des sportifs en situation de handicap étaient dans deux équipes de l'Unapeï.

Continuer  le défi du Téléthon

Le choix de course avec tir tient un peu du pentathlon moderne. « On a choisi cette forme d’épreuve car elle fait partie de notre formation de policier », pointe le président de l’ASPM, association organisatrice.

L’idée de cette rencontre sportive entre forces de secours est née lors du Téléthon 2023.

On voulait continuer le défi du 9 décembre que nous avions réalisé avec les sapeurs pompiers et l’Unapei, les “Six heures de la joëlette”. On veut pérenniser cet événement et en faire un moment convivial. Avec les sapeurs-pompiers les agents de l’hôpital, on se voit sur les interventions mais pas en dehors. Ce qui est dommage, c’est que l’hôpital n’ait pas pu faire une équipe. Il manque le blanc.

Les bénéfices versés à une association

Les bénéfices du Défi bleu, blanc, rouge iront à l’Association sport adapté et culture (Asac) de l’Unapei Pays d’Allier, qui permet aux personnes en situation de handicap de pratiquer une activité sportive ou culturelle.

Pour renforcer les liens entre les différentes structures, l’organisation du Défi bleu, blanc, rouge tournera entre les participants. « L’idée est que l’organisation tourne, que l’on change de lieu mais aussi de concept d’épreuves en fonction de qui organise », précise Mickaël Lamoine.

Florence Farina : texteCécile Champagnat : photos