Une plongée dans l’intelligence artificielle

Lioux-les-Monges. Jean-Michel Kantor a plongé Lioux-les-Monges dans l’IA. L’association Vivalioux avait décidé d’enfermer un mathématicien, scientifique et philosophe de renom avec un panel de différents cerveaux locaux dans la grande machine de La Grange pour en faire un centre névralgique sur les pratiques, les résultats, les objectifs et les ambitions des applications de l’intelligence artificielle (IA).

Jean-Michel Kantor, un spécialiste

Alors pour une heure, une heure seulement, Lioux-les-Monges, minuscule village de 54 habitants des Hautes Combrailles, s’est installé au cœur de la Silicon Valley pour entrer dans un monde parallèle en suivant le guide Jean-Michel Kantor, spécialement venu de Paris, pour expliquer, démystifier et rationaliser « un domaine où on dit beaucoup de bêtises ».

Comment fabriquer de l’intelligence artificielle en voulant imiter le cerveau humain dont on ne connaît pas le fonctionnement. D’après Jean-Michel Kantor, seul le processus de la vue est maîtrisé par les chercheurs. Le reste du cerveau reste dans le domaine de l’inconnu malgré une foule d’études.

L’intelligence artificielle : ange ou démon ? Les deux, mon Capitaine ! Les principales applications étant utilisées dans la conception et la fabrication de molécules à destination de nouveaux médicaments et autres pratiques de précision, dans la reconnaissance faciale et dans la gestion et l’optimisation de nouveaux armements pour les militaires. Toutes ces recherches demandent d’interminables travaux qui nécessitent des investissements gigantesques pour construire des machines de plus en plus démesurées afin d’améliorer leurs performances. Ces machines dévorent d’immenses sources d’énergie, participent au réchauffement de l’atmosphère et ont un bilan carbone désastreux.

Toujours à l’écoute de l’auditoire, Jean-Michel Kantor a souligné les grands noms de l’histoire de l’IA. Il en a schématisé les principes de fonctionnement qui expliquent les échecs actuels dans certains domaines comme celui des automobiles sans chauffeurs. Le scientifique de l’IA a terminé sa conférence en évoquant les problèmes d’éthiques que suscite l’utilisation de machines rendues autonomes et sans contrôle humain.

Après sa conférence qui a fait salle comble, Jean-Michel Kantor a rejoint Paris par le train et il a pu patiemment constater que l’IA n’était encore pas entrée en action pour désenclaver l’est creusois. 

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