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Сентябрь
2024

Des contrôles d’envergure à Ambert, Vertolaye et Olliergues

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"Nous sommes 16 gendarmes en place pour contrôler les véhicules dans les deux sens de circulation, expliquait le capitaine Jean-Michel Tourlonnias, commandant de la compagnie de gendarmerie départementale d’Ambert. En plus des agents qui contrôlent, des membres du Psig assurent la sécurité. Nous avons également trois agents en place à Vertolaye qui vont ensuite partir pour des contrôles mobiles."

Conduites addictives

Une opération d’envergure voulue ce jeudi matin, jour de marché, à l’heure de l’entrée en classe. "Nous recherchons les conduites addictives, ajoutait le capitaine. Que ce soit alcool ou stupéfiants." Pour ce faire, les conducteurs ont été soumis à l’alcootest et au dépistage salivaire de stupéfiants.

À 8 h 45, un automobiliste a été contrôlé positif à ce dernier test et emmené à la brigade pour des analyses plus poussées. Son permis est suspendu en attendant le résultat des analyses en laboratoire. Plusieurs autres infractions ont été relevées parmi la soixantaine de véhicules contrôlés sur les trois points : Ambert, Vertolaye et Olliergues.

Opérations régulières

Pour la sous-préfète, c’était une première à Ambert. "J’ai déjà participé à ce genre d’opération, et récemment à Thiers, racontait-elle. Il faut être vigilant, ça roule quand même vite. Ces opérations sont faites régulièrement et à la demande du préfet. Moi, j’accompagne souvent les gendarmes, sur d’autres types d’opérations également."

Dépistage, papiers et état du véhicule

Outre les dépistages, le contrôle des papiers et de l’état des véhicules était aussi à l’ordre du jour. "Les gens l’ignorent parfois, mais sans contrôle technique à jour, l’assurance ne marche pas en cas de problème, rappelait le capitaine Tourlonnias. Idem pour la conduite sous alcool ou stupéfiants." "La consommation de stupéfiants peut être détectable pendant 15 jours, ajoutait la sous-préfète. Et pour l’alcool, on a parfois des gens positifs dès le matin. "Le territoire n’est pas non plus épargné par les refus d’obtempérer : "On en a eu un il y a deux semaines, racontait un gendarme, mais on a pu relever la plaque d’immatriculation."