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Сентябрь
2024

Le Real Madrid et Liverpool assurent, le Bayern régale

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Si les regards étaient braqués sur le LOSC, qui faisait ses débuts à Lisbonne pour défier le Sporting Portugal, cette première soirée de la nouvelle formule de la Ligue des champions mettait en scène de nombreuses grandes écuries européennes. La journée avait d’ailleurs commencé en fin d’après-midi, avec les débuts de la Juventus Turin version Thiago Motta. Et la Vieille Dame n’a pas déçu puisqu’elle a signé un large succès contre le PSV Eindhoven (3-1), avec des buts signés Yildiz (21e), Mckennie (27e) et Gonzalez (52e), symbole d’un vent nouveau dans les rangs des Bianconeri. La réduction du score de Saibari (90e+1) n’a rien changé.

Dans le même temps, Aston Villa, emmené par Unai Emery, a également fait forte impression en récoltant trois points en Suisse, sur la pelouse des Young Boys Berne (3-0). Tielemans (27e), Ramsey (38e) et Onana (80e) ont trouvé le chemin des filets pour le club de Birmingham.

Le Real Madrid s’est fait peur

Plus tard dans la soirée, le grand Real Madrid se frottait à une équipe qui avait fait sensation en Allemagne la saison passée, Stuttgart. Et la pression était évidemment sur les épaules de Kylian Mbappé. Auteur de 3 buts lors de ses 2 dernières apparitions en Liga, le capitaine de l’équipe de France voulait débloquer son compteur en Ligue des champions avec la tunique blanche. C’est réussi. Au terme d’un appel supersonique, l’ancien Parisien, servi sur un plateau par Rodrygo, a mis les Merengue sur les bons rails dès le retour des vestiaires (46e).

Que l’on ne s’y trompe pas : cette rencontre n’a pas été un long fleuve tranquille pour le Real. Sans être menés, les Merengue ont longtemps été malmenés par une formation allemande très entreprenante. Un contenu qui se reflète dans les chiffres, puisque ce Real qui a tiré 20 fois au but, a aussi concédé 17 tirs. L’égalisation d’Undav, laissé seul, découlait d’une certaine logique (68e). Mais même coupé en 2, le Real reste le Real dans son abnégation. Rüdiger a libéré Bernabeu d’un coup de casque sur corner (83e), avant que le jeune Endrick ne scelle le résultat, en solo, sur un contre (90e+5).

Liverpool impressionne, le Bayern déroule

Une autre affiche valait le détour : Milan-Liverpool, ou le remake de la plus belle finale de l’histoire, il y a 21 ans, à Istanbul. Et dans cette affiche vintage entre deux des plus grands palmarès du plateau, ce sont les Reds qui ont pris le dessus (3-1). Tout avait pourtant mal commencé pour le LFC puisque les pensionnaires de San Siro ont débloqué le score dès la 3e minute par Pulisic (3e). Mais Liverpool a pris le dessus, progressivement. Konaté a égalisé d’un coup de tête (23e) avant que son compère de défense Van Dijk ne donne l’avantage aux Reds en fin de première période (43e). Liverpool a ensuite déroulé et multiplié les assauts jusqu’au 3e but, inscrit par le Hongrois Szoboszlai sur une belle attaque rapide (67e).

Enfin, le Bayern Munich s’est offert le carton de la soiré en humiliant le Dinamo Zagreb à l’Allianz Arena (9-2) ! Harry Kane, auteur d’un quadruplé incluant 3 penalties (20e, 57e, 73e, 78e) a fait chauffer ses stats, au même titre qu’un petit nouveau, le Frenchie Michael Olise, qui y est allé de son doublé (38e, 61e). Guerreiro (33e), Sané (85e) et Goretzka (90e+2) ont salé l’addition dans ce feu d’artifice, où Petkovic (49e) et Ogiwara (50e) auront permis au club croate de faire illusion le temps d’une minute folle. Moins folle, néanmoins, que cette correction historique.