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Сентябрь
2024

F1: Charles Leclerc s'offre une quatrième pole de rang en Azerbaïdjan

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Dans "la cité des vents" – Bakou doit ce surnom aux vents soufflant dans la capitale -, cette performance est de bon augure pour le Monégasque sur un tracé urbain qu'il affectionne et rappelle "son" circuit de Monaco entouré de murs impitoyables.

Y décrocher la pole n'est toutefois pas synonyme de victoire à l'arrivée puisque le pilote Ferrari, vainqueur du dernier GP en Italie début septembre, n’y a jamais gagné.

Leclerc, qui s'élancera devant la McLaren de l'Australien Oscar Piastri, a toutefois essayé de se rassurer samedi: "normalement, le côté pair de la grille a moins d'adhérence, on voulait donc s'élancer des première et troisième places" - une 3e place sur la grille qui est revenue à son équipier Carlos Sainz.

Mais gare au "street fighter" Sergio Pérez, 4e des qualifications. Le Mexicain de chez Red Bull n'a, certes, plus gagné depuis avril 2023, et à Bakou justement, mais il détient le record de victoires (deux) sur le circuit.

"La deuxième positon était possible je pense, mais j'ai perdu un peu de temps dans le deuxième secteur et je n'ai pas pu réaliser mon tour parfait", a regretté Pérez samedi. Il surpasse cependant pour la première fois depuis le GP de Miami en mai 2023 son coéquipier Max Verstappen.
Verstappen 6e, Norris piégé
Pour cette 17e manche de la saison (sur 24), Verstappen justement, leader au championnat du monde, ne sera que 6e, derrière la Mercedes du Britannique George Russell, 5e.

"Nous avons effectué quelques derniers changements avant les qualifications, ce qui a malheureusement peut-être fait basculer les choses", a expliqué le Néerlandais.

S'il a signé à Bakou l'une de ses pires performances de la saison en qualifications, il reste en position de force face à son premier poursuivant au championnat, Lando Norris, seulement 17e.

Le Britannique, deuxième du général à 62 points de Verstappen, a expliqué avoir été gêné par un drapeau jaune dans son unique tour rapide lors de la première partie des qualifications (Q1), l'obligeant à ralentir.

Le pilote McLaren pourrait céder de gros points à son rival néerlandais dans la course au titre.

"Il y aura peut-être beaucoup d'occasions de dépasser, mais je n'y compte pas vraiment", a-t-il reconnu, "c'est une piste à très faible appui, ce qui rend les dépassements pratiquement impossibles".

En 2017, l'Australien Daniel Ricciardo (Racing Bulls) avait contre toute attente remporté le GP - dont le slogan est "attendez-vous à l'inattendu" - depuis une lointaine 10e place.

Selon les récentes consignes d'équipe révélées ce week-end par McLaren et destinées à favoriser Norris par rapport à Piastri, le premier devrait aussi bénéficier de l'aide de son coéquipier, 4e au général, pour tenter de revenir sur Verstappen.
Colapinto surprenant
La quatrième ligne verra se côtoyer deux anciens multi-champions du monde, Lewis Hamilton (Mercedes), 7e, ayant devancé Fernando Alonso (Aston Martin), 8e.

L'Argentin Franco Colapinto, qui dispute avec Williams seulement son deuxième GP dans l'élite, partira 9e, devant son coéquipier Alexander Albon, 10e, malchanceux.

Le Thaïlandais a été victime d'une erreur de son équipe qui l'a laissé quitter les stands en fin de qualifications...avec un ventilateur sur sa monoplace.

Les Français de l'écurie Alpine Pierre Gasly et Esteban Ocon ont échoué à se qualifier dans les dix premiers. Ils partiront respectivement 13e et 19e du GP dont le départ sera donné à 15h00 (13h00 heure de Paris).

Depuis les premiers essais libres vendredi, Ocon enchaîne les problèmes sur son A524, le clouant au garage. Des déconvenues dont le Normand se serait bien passé à la veille de disputer son 150e GP en F1.