Mpox : un premier cas confirmé au Maroc
Au Maroc, le 12 septembre, le ministère de la Santé a annoncé l'enregistrement d’un cas confirmé de Mpox, le premier dans le pays. Dans un communiqué, le ministère a précisé que ce cas avait été détecté à Marrakech, dans l’ouest du pays, et que la personne contaminée se trouvait «dans un état stable ne suscitant aucune inquiétude».
Ce premier cas a été détecté grâce au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume chérifien depuis le déclenchement de l’alerte sanitaire mondiale, a fait valoir le ministère de la Santé, soulignant que le patient infecté recevait les soins nécessaires et faisait l’objet d’un suivi médical minutieux dans un centre spécialisé de la ville de Marrakech.
Dans la foulée de la détection de ce premier cas, les autorités sanitaires marocaines ont entamé des enquêtes épidémiologiques auprès de toute personne ayant été en contact avec le patient afin de prendre des mesures préventives et d'empêcher la propagation du virus, a également rapporté le ministère marocain.
Le communiqué, relayé par la presse locale et internationale, indique que les individus ayant été en contact avec le patient n’ont jusqu'ici présenté «aucun symptôme». Le ministère continuera à informer régulièrement l'opinion publique nationale de toute évolution liée à la situation épidémiologique dans le pays.
«Éviter de propager les rumeurs»
Le ministère marocain de la Santé a enfin exhorté les citoyens marocains à se fier aux sources officielles pour obtenir des informations exactes, à éviter de propager des rumeurs ou des informations non confirmées et à respecter les mesures préventives recommandées.
Le 16 août, un cas de contamination avait été rapporté au Pakistan, le premier hors d’Afrique. La veille, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait alerté sur le risque d’importation du Mpox en Europe après un premier cas détecté en Suède.
À ce jour, plus de 20 000 cas suspects de Mpox ont été signalés cette année en Afrique, selon les données de l’OMS. Le continent connaît une recrudescence rapide de l’épidémie, avec près de 4 000 cas signalés en une semaine, avaient alerté le 27 août les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Afrique).
Le nombre croissant de cas de la nouvelle souche de la maladie, le clade 1b, en particulier en RDC, avait conduit l’OMS à déclencher, le 14 août dernier, une urgence de santé publique de portée internationale, son plus haut niveau d'alerte.
Le changement de nom de la maladie, désormais également nommée «Mpox» au lieu de «variole du singe» date de 2022. L’OMS avait alors estimé que le terme de «variole du singe» pouvait s’avérer «stigmatisant» et «raciste» pour des personnes.