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Une population d'étudiants en hausse à Aurillac : pourquoi sont-ils de plus en plus nombreux ?

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Attractivité universitaire. C’est ce qui définit cette rentrée étudiante, d’après les mots de Mathias Bernard, président de l’Université Clermont Auvergne. Une croissance marquée par l’ouverture de deux formations, dont un département en sciences des données à l’IUT, représentant une quinzaine d’étudiants.

Au total, 62 % des étudiants du bassin d’Aurillac ne sont pas originaires du Cantal et 41 % viennent au-delà des frontières de région Auvergne-Rhône-Alpes. Ils se dirigent vers les formations du lycée Saint-Géraud, des départements Sciences des données et Génie biologie de l’IUT, et même de la Manufacture. « Le master de microbiologie sur le site d’Aurillac en alternance ouvert cette année » participe aussi à renforcer l’attractivité universitaire du territoire avec l’arrivée de sept étudiants. Porté par « une nouvelle composante de l’UFR de biologie, il est adossé à la recherche en microbiologie, en articulation avec le pôle d’excellence », a précisé Mathias Bernard.

« Au-delà d’une augmentation de 7 % des effectifs sur le bassin d’Aurillac, on constate une progression de primo-entrants : d’étudiants qui arrivent en première année. »

Le campus connecté voit passer son effectif de 29 à 50, ce qui conforte les collectivités dans ce choix politique, qui « permet de s’adapter à la situation de chaque étudiant », a précisé Ludovic Morge, directeur de l’Inspé. Côté IUT, les trois départements (gestion des entreprises et des administrations, génie biologie et sciences des données) stabilisent leur effectif (530 en 2023, 547 cette année). Éric Agbessi, directeur de l’IUT Clermont Auvergne, se félicite de la médiation culturelle menée via le projet « art et citoyenneté » et revient sur l’université foraine, « qui permet de créer des liens sur les territoires émergents », comme Sumène-Artense.

De nouvelles formations attractives

Au lycée de la communication Saint-Géraud, qui passe de 235 à 244 étudiants, Bernard Laurent, chef d’établissement, a expliqué la « légère hausse » (9 étudiants en plus sur 244) par l’ouverture d’une nouvelle spécialité, « graphisme, spécialité d’objets éditoriaux plurimédia orientés spectacle vivant et médiation culturelle ». Le lycée Georges-Pompidou, partenaire du pôle d’excellence microbiologie industrie et innovation, constate une progression des étudiants primo-entrants. La Manufacture est le seul établissement à avoir un effectif estimé inférieur à celui de l’an dernier (25 contre 34). Une baisse due à une sélectivité plus poussée et à un changement d’orientation de la structure.À noter qu’un nouveau restaurant universitaire est en cours de construction sur le campus Simone-Veil. Des travaux qui s’ajoutent à ceux liés à la transition énergétique. Le budget global de ces chantiers portés par le Département, qui a la compétence de l’enseignement supérieur, s’élève à 9,5 millions d’euros. 

Anna Modolo