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Сентябрь
2024

Le président des chasseurs du Puy-de-Dôme confiant pour l'ouverture générale

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Selon le responsable de la fédération des chasseurs du Puy-de-Dôme, « le contexte est plutôt bon et cette ouverture 2024 se présente bien ». Dominique Busson s’appuie sur l’état des populations de grand gibier : « Les sangliers et les chamois se portent bien et les cervidés sont même en hausse grâce au plan de chasse. »

Le grand gibier se porte bien, le petit un peu moins

La situation est plus contrastée concernant le petit gibier : « Nous allons restreindre la chasse au lièvre dans la Limagne. Par ailleurs, les conditions météorologiques du printemps ont visiblement perturbé la reproduction des faisans et des perdrix. Cela réclame une gestion plus fine des prélèvements mais les chasseurs savent le faire. »

Dominique Busson tire également son optimisme du nombre de chasseurs dans le Puy-de-Dôme : « Nous serons encore un peu plus de 10.000 cette année, répartis à travers environ 700 terrains de chasse. Nous perdons 2 à 3 % d’adhérents chaque année. C’est la conséquence de la pyramide des âges. Nous enregistrons 200 à 300 nouveaux chasseurs chaque année mais cela ne compense pas ceux que l’on perd. Nous restons néanmoins la deuxième fédération au niveau régional, derrière l’Isère. » Il reste confiant : « Nous constatons que les jeunes retrouvent un certain engouement pour la chasse. D’ailleurs toutes nos formations sont pleines jusqu’en octobre et nous allons devoir créer de nouvelles sessions. »

Les chasseurs sont souvent montrés du doigt

Le président de la fédération des chasseurs du Puy-de-Dôme est moins enthousiaste quand il s’agit d’évoquer l’ambiance générale : « Nous sommes souvent montrés du doigt alors que nous sommes pleinement engagés dans la gestion des espèces et des espaces naturels. J’en profite pour rappeler que la nature appartient à tout le monde. Aux randonneurs et aux cyclistes comme aux chasseurs et aux pêcheurs. Nous cultivons nos bonnes relations avec le monde agricole. Pour préserver la biodiversité, nous venons de replanter 8 km de haies et de semer 1.300 hectares en cipan faunistique. »

Dominique Busson termine en insistant sur la sécurité, qui reste au cœur des préoccupations de la fédération : « Notre gros travail de formation et de sécurisation des battues porte ses fruits. Comme partout en France, le nombre d’incidents est en baisse. Et nous n’avons pas enregistré d’accident mortel la saison dernière. »

Fabrice Mina