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Top 14 : à l'ASM Clermont, l'exercice délicat du management pour composer l'équipe qui va affronter Pau

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Au moment d’ouvrir le Top 14, face à une Section Paloise ambitieuse et plutôt bien équipée en termes d’effectif, l’ASM se présente cette saison avec un groupe de joueurs également plus étoffé. Peu de blessés (Falgoux, Dessaigne, Simone), des recrues déjà intégrées au projet, Christophe Urios et ses adjoints se sont gratté la tête pour la première composition de la saison.

« Oui, elle a été dure à faire, souffle le manager. On avait des choix importants à faire en essayant, encore une fois, d’être le plus juste possible. Mais ce n’est jamais complètement le cas ».

Qu’est-ce qui a donc dicté les options retenues, notamment sur les postes où les solutions sont plus nombreuses ? Est-ce l’état de forme du joueur, la qualité de sa semaine d’entraînement ?

« Non, clame Urios, le seul critère qui vaille quand je fais une compo d’équipe, c’est celui de battre l’adversaire. C’est pour cette raison qu’on a rentré George (Moala) dans le groupe (NDLR : sur le banc) même s’il n’a pas fait beaucoup de semaines d’entraînement par rapport aux autres. Je pense à Pierre (Fouyssac) par exemple?; ça peut être vu de façon injuste et je peux le comprendre. Mais ce qui est important, c’est de battre Pau ».

La meilleure équipe pour rivaliser au maximum avec cet adversaire spécifiquement, voilà donc la stratégie de management de Christophe Urios. Cette gestion n’est pas sans risque sur le plan humain. Ce que reconnaît le coach. « Il faut bien échanger avec les gars parce que dès fois, ça peut être mal perçu ».

L’ASM affrontera donc Pau aujourd’hui en laissant en tribunes des joueurs comme Hemery, Sowakula, Newsome, ainsi que les recrues Massa, Ala’alatoa et Rixen. Ce problème de riche sera vite oublié si Clermont réussit son décollage, face à une Section Paloise qui ne s’est imposée qu’une fois (en 2019) sur ses douze derniers voyages au stade Michelin, depuis 20 ans.

Christophe Buron