Ces restaurants que l'on regrettera... et ceux que l'on attend avec impatience à Clermont-Ferrand
Plusieurs restaurants ont baissé le rideau, en juillet et en août à Clermont-Ferrand. Petit récap' de l'actu estivale dans le paysage de la gastronomie locale.
SmorrebrodEn centre-ville, on a dit adieu au Smorrebrod, le restaurant du chef Jérôme Bru, rue des Archers, près de Delille. Il nous régalait depuis 2016 d’une cuisine sincère et créative, sublimant les produits locaux et le végétal. Le chef quitte la région pour d’autres horizons. On le retrouvera en Lozère (allez, ce n’est pas si loin !) aux fourneaux de l’Hôtel de la Poste, à Châteauneuf-de-Randon.
La GoguetteDans le quartier de la gare, une page se tourne avec le clap de fin de La Goguette, tiers-lieu présent depuis quatre ans avenue de l’Union-Soviétique. On l’appréciait pour la qualité et la modernité de sa cuisine, fraîche et locale. Mais aussi pour son ambiance, conviviale et son esprit, tourné sur le partage. La fin d’une belle histoire et d’un défi relevé pour Jonathan et Laura, ses concepteurs. Le début d’autre chose avec l’arrivée d’un nouveau resto dont on vous parle un peu plus bas.
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La GourmandineIl y a pile dix ans, le restaurant la Gourmandine de Stéphane Fernandes prenait ses quartiers au 8, rue des Minimes, dans les locaux d’une ancienne armurerie. Cette adresse bistronomique bien connue des Clermontois, où il faisait toujours bon s’attabler pour savourer des spécialités soignées et apprécier les pépites de la carte des vins, disparaît. On regrettera la Gourmandine… mais on piaffe d’impatience à l’idée de découvrir le nouveau restaurant et bar à vins de Stéphane Fernandes attendu sur le site de l’Hôtel-Dieu (lire plus bas).
Les Grandes Tables de la ComédieLa brasserie voisine de La Comédie, boulevard François-Mitterrand, c’est terminé. Cet établissement de 120 couverts, ouvert en 2020 avec à sa tête le chef Frédéric Coursol et le journaliste culinaire Éric Roux comme consultant, a baissé le rideau le 19 juillet dernier. La Ville de Clermont, propriétaire des murs, doit lancer sans tarder un appel d’offres pour trouver un candidat à la reprise d’une activité restauration.
La Bergerie de SarpoilSi cette table n’est pas clermontoise, son nom, son histoire et sa renommée parlent à tous les gastronomes du département. Six ans après avoir repris l’affaire avec sa compagne, le chef auvergnat Marc-Antoine Ichambe jette l’éponge… à regret. Il quitte la région pour le Var.
Bouillons, snacking, cuisine japonaise... Ces concepts qui arrivent en villeLes deux restaurants et le rooftop du complexe hôtelier Le Grand Mess ouvriront dans les prochains mois. Document @saintlazareparisnyc.
On ne peut que s’en réjouir : dans les prochaines semaines (voir dès maintenant pour certaines), plusieurs nouvelles tables seront à découvrir à Clermont-Ferrand.
Bistrot Murmure. C’est le nom du restaurant et bar à vins en cours d’aménagement sur le site de l’Hôtel-Dieu. Un concept appétissant porté par le patron de La Gourmandine, à découvrir d’ici fin septembre. Et en lieu et place de la Gourmandine, rue des Minimes, ouvrira prochainement un restaurant qui s’appellera le Bouillon Clermont.
À Victoire. Deux nouvelles tables sont attendues place de la Victoire. L’historique magasin Envie d’intérieur (anciennement Les Dames de France) a cessé son activité cet été côté place Sugny. Doivent lui succéder deux restaurants créés par Antoine Penaranda, qui était aux manettes de L’Estanco, à Chamalières. Au menu : deux concepts, l’un tourné sur les pizzas napolitaines, le second sur une cuisine fusion, entre Japon et Amérique latine.
Coebou Gare. Vous connaissez Coébou, ses sandwiches gourmands et ses pâtisseries à base de produits bio et locaux, proposés au pied de la cathédrale ? Foncez découvrir Coébou Gare, avenue de l’Union-Soviétique, en lieu et place de La Goguette.
Le Grand Mess. Ouverture reportée dans les prochains mois pour Le Grand Mess, le complexe hôtelier sorti de terre rue de l’Eminée, à Clermont-Ferrand. Encore un peu de patience, donc, pour découvrir le rooftop qui offrira une vue sur la Chaîne des puys et les deux restaurants du Grand Mess (un gastronomique et un bouillon).
Aux Carmes. L’izakaya Chez Alice propose, place des Carmes, une cuisine japonaise variée : domburi, ramen, tempura, gyudon...
Catherine Jutier