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Сентябрь
2024

Cet établissement privé de Moulins va bannir le téléphone portable du temps scolaire

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Grande nouveauté à l’école primaire de Saint-Benoît, dont l’entrée est située dans la petite rue des Halles, derrière la grande pharmacie. Deux places de parking ont été supprimées par la Ville qui a aménagé un parvis sécurisé pour les enfants. L’entrée élargie est marquée par un nouveau portail. Et derrière ces murs, l’été a permis de réagencer les classes, désormais toutes côte à côte par niveau.

370 écoliers fréquentent Saint-Benoît. « Il y a deux classes par niveau. Nous comptons une vingtaine d’enseignants dont quatre nouveaux », fait savoir le responsable, François Brun qui détaille : « Julie Mazuelle, pour le dispositif Ulis, Sophie Klein en CE2, Gaëlle Augier en CM 1 et Salomon Brerat en CM2. »

Outre le dispositif Ulis, Saint-Benoît propose « un regroupement d’adaptation » à ses élèves. C’est un soutien ponctuel, en tout petit groupe, par un enseignant.

Au collège, la grande nouveauté de la rentrée a été placée dans le couloir d’entrée, en face du bureau de la vie scolaire. C’est un casier où les 6e rangeront leur téléphone en arrivant le matin.

« Ce casier entrera en fonction lundi, le temps que les élèves s’équipent d’un cadenas », explique le chef d’établissement, Alexandre Gaudron.

Nous déployons cette mesure chez les 6e et, au fur et à mesure de leur évolution jusqu’au lycée, nous nous équiperons chaque année. Nous ne pouvions pas imposer cette nouvelle règle à tous sans crispation, alors nous commençons doucement, à un âge où il est facile de prendre cette bonne habitude. Et puis, ce casier coûte 4.000 €. Une mise en place progressive permet de lisser les dépenses. 

Alexandre Gaudron et François Brun n’excluent pas de devoir un jour appliquer cette mesure à l’école où certains ont un téléphone « en CM1 ou en CM2 », mais pour l’heure sans souci disciplinaire.

Tennis de table et baby-foot

« Notre intérêt est de favoriser le bien-être des élèves », déclarent les deux responsables. Pour ce faire, trois tables de ping-pong et deux baby-foots ont été installés dans la cour du collège-lycée, avec des tables, des parasols. « On essaie de faire en sorte que ces aménagements ne soient pas toujours monopolisés par les mêmes. »

Dans la cour de l’école, des plantes et des bacs de jardinage ont été installés. Et quatre associations viennent régulièrement après le déjeuner initier les écoliers : Moulins Tennis, Judo club moulinois, Vocal Ephém’air et l’Académie chorégraphique. « Le tout dans le cadre du label E3D, pour Démarche de développement durable, dont nous sommes reconnus au niveau III, comprend des enjeux environnementaux, mais aussi sociaux. » À ce sujet, le tri des déchets en classe et à la cantine a été repensé pour cette rentrée.

Cette année, l’établissement a consacré 100.000 € aux nouveaux aménagements. « Depuis cinq ans, l’essentiel des investissements sont des travaux de rénovation énergétique. Nous avons réussi à diviser la facture par deux », souligne Alexandre Gaudron.

Qu'est-ce qui change à la rentrée au lycée Banville, à Moulins ?

Au collège et au lycée, cinq nouveaux enseignants : Colette Bergeron (technologie), Alexis Couturat (histoire-géographie), Marianne Grateau (EPS), Lisa Gueblez (anglais) et Adeline Peras (mathématiques). En 6e et en 5e, les groupes de besoin ont été mis en place : 45 mn de français par semaine. Enfin, sur les quatre AESH de l’établissement (accompagnants d’élèves en situation de handicap), deux sont nouvelles : Stéphanie Dutriez et Christelle Puig.

François Brun, responsable de l’école, et Alexandre Gaudron, responsable du collège et du lycée.

Stéphanie Ména