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Сентябрь
2024

"On a dit qu’on assumerait nos responsabilités", affirme Laurent Wauquiez après son entretien avec Michel Barnier

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"On a aidé à contribuer à ce que la situation soit débloquée", a déclaré Laurent Wauquiez vendredi 6 septembre midi, à l'issue d'une réunion avec Michel Barnier à Matignon. Avec Bruno Retailleau, ils verront ce que propose le nouveau Premier ministre issu de leur famille politique sur le pouvoir d’achat, les finances publiques, l’immigration et la sécurité. 

 

— BFMTV (@BFMTV) September 6, 2024

 

Le nouveau chef du gouvernement a lui-même qualifié auprès de l’AFP de "pleines d’énergie" les consultations des forces politiques qu’il a entamées avec les deux responsables de la droite, reçus près de deux heures, accompagnés au début par le président du Sénat Gérard Larcher. Michel Barnier s’était d’abord entretenu vendredi matin avec son prédécesseur, et chef de file des députés macronistes, Gabriel Attal, resté une heure.

"On a dit qu’on assumerait nos responsabilités"

"On veut sortir la France du blocage et on a dit qu’on assumerait nos responsabilités. Mais on ne le fera que sur un programme qui donne la garantie de répondre aux préoccupations des Français et rien d’autre", a déclaré à la presse Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée aux côtés de son homologue du Sénat.

"Rien n'est décidé et c'est en fonction de ce programme que les décisions seront prises", a-t-il ajouté, en énumérant les "priorités" de la droite : "le pouvoir d'achat par le travail et pas par l'assistanat, les questions de sécurité et d'immigration", ainsi que les services publics comme l'éducation et la santé. Bruno Retailleau a réclamé "de l'ordre dans les comptes" et "dans la rue", avec "moins d'immigration, plus de sécurité. 

 

— BFMTV (@BFMTV) September 6, 2024

 

Selon le sénateur, une des premières questions posées à Michel Barnier a porté sur sa marge de manœuvre par rapport à Emmanuel Macron. "Si ce sera un Premier ministre collaborateur, auquel cas ce pourrait être sans nous, ou est-ce qu'il sera un Premier ministre de plein exercice", car "ce n'est pas l'Élysée qui détermine et conduit la politique de la nation".

Avec AFP