Nouvel Arrêt du bateau Aline Sitoé Diatta de la liaison Maritime Dakar/Ziguinchor : Diatta dénonce la gestion du COSAMA et réclame la fin du monopole
Le bateau Aline Sitoé Diatta est à l'arrêt pour une période de trois semaines depuis le 3 septembre, en raison d'un arrêt technique. Durant cette période, la liaison maritime sera assurée par le bateau Again, mais sans escale à Catane. Cette situation a suscité l'indignation de M Diatta, l'un des initiateurs de la pétition pour la reprise des rotations maritimes, suite à l'arrêt prolongé des bateaux entre juin 2023 et mars 2024.
Dans une réaction virulente, M Diatta critique la forme de communication adoptée par le Consortium sénégalais d'activités maritimes (COSAMA), tout en appelant l'État à briser le monopole exercé par ce dernier.
Le communiqué du COSAMA annonçant l'arrêt technique du bateau ne satisfait pas Diatta, qui dénonce une gestion défaillante, tant sur le fond que sur la forme. « On ne peut pas arrêter un bateau de cette manière. Une alerte préalable, au moins une ou deux semaines à l'avance, aurait été plus appropriée », a-t-il déclaré.
Il souligne également l'incohérence de la situation : « Ce bateau est resté à quai pendant plus de dix mois, et on nous avait promis qu'il était prêt à reprendre la mer. Or, après seulement quatre mois d'exploitation, voilà qu'il est de nouveau immobilisé pour un arrêt annuel. C'est incompréhensible. »
Pour lui, la décision du COSAMA représente un grave problème, notamment en ce qui concerne le désenclavement de la région de Ziguinchor, qui dépend en grande partie de ces liaisons maritimes. « Le désenclavement de la Casamance est une question cruciale qui mérite une attention sérieuse », insiste-t-il.
Face à cette situation, Diatta plaide pour la dissolution du monopole du COSAMA, estimant que la solution actuelle n'est pas viable à long terme. « Le COSAMA n'est pas la solution en soi, il peut tout au plus en faire partie. Il est impératif de mettre fin à son monopole. On ne peut pas, à quelques jours de la rentrée scolaire, arrêter un bateau sous prétexte que les travaux nécessaires n'ont pas été effectués en dix mois. Ce bateau devrait être en mesure de fonctionner une année entière sans interruption », a-t-il affirmé sur les ondes de la RFM.
Cet arrêt technique du principal navire assurant la liaison entre Dakar et Ziguinchor risque de porter un nouveau coup à l'économie de la région, déjà fragilisée, et qui repose en grande partie sur le transport maritime.
Avec Le Grand Panel
Le communiqué du COSAMA annonçant l'arrêt technique du bateau ne satisfait pas Diatta, qui dénonce une gestion défaillante, tant sur le fond que sur la forme. « On ne peut pas arrêter un bateau de cette manière. Une alerte préalable, au moins une ou deux semaines à l'avance, aurait été plus appropriée », a-t-il déclaré.
Il souligne également l'incohérence de la situation : « Ce bateau est resté à quai pendant plus de dix mois, et on nous avait promis qu'il était prêt à reprendre la mer. Or, après seulement quatre mois d'exploitation, voilà qu'il est de nouveau immobilisé pour un arrêt annuel. C'est incompréhensible. »
Pour lui, la décision du COSAMA représente un grave problème, notamment en ce qui concerne le désenclavement de la région de Ziguinchor, qui dépend en grande partie de ces liaisons maritimes. « Le désenclavement de la Casamance est une question cruciale qui mérite une attention sérieuse », insiste-t-il.
Face à cette situation, Diatta plaide pour la dissolution du monopole du COSAMA, estimant que la solution actuelle n'est pas viable à long terme. « Le COSAMA n'est pas la solution en soi, il peut tout au plus en faire partie. Il est impératif de mettre fin à son monopole. On ne peut pas, à quelques jours de la rentrée scolaire, arrêter un bateau sous prétexte que les travaux nécessaires n'ont pas été effectués en dix mois. Ce bateau devrait être en mesure de fonctionner une année entière sans interruption », a-t-il affirmé sur les ondes de la RFM.
Cet arrêt technique du principal navire assurant la liaison entre Dakar et Ziguinchor risque de porter un nouveau coup à l'économie de la région, déjà fragilisée, et qui repose en grande partie sur le transport maritime.
Avec Le Grand Panel