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"Ça va raviver les flammes, dans cette salle où tout a commencé pour moi" : Rachid Meziane de retour à Clermont

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La salle Fleury étant indisponible, vous allez retrouver La Gauthière. Pour un natif de Clermont formé à l’ASM, les souvenirs vont revivre ?

Ça va raviver les flammes, les souvenirs, dans cette salle où tout a commencé pour moi, où j’ai découvert le basket, grandi, vu mes premiers matches de basket féminin quand l’ASM évoluait en 1re division coachée par Sabine Deneuve avec des grandes joueuses comme Eva Nemcova. C’est plutôt une bonne nouvelle, un peu un retour aux sources. J’étais revenu juste avant le Covid pour intervenir sur une formation de cadres, mais je suis curieux de voir ce qu’elle est devenue.

Souvenirs toujours, vous connaissiez Christelle Doumergue - Le Guiader ?

Je l’ai connue parce que sur ses dernières années au SCAB 63, mon épouse Stéphanie (Meziane-Dubois, ailière) jouait avec elle. J’ai bien en tête à la fois la joueuse et la belle personne qu’elle était.

Et Adam Weber (récemment disparu) ?

Il a été mon coach à Orcines, une personne très inspirante. J’avais partagé quelques conversations avec lui juste avant les Jeux.

Les JO, justement : avez-vous tourné la page ou est-ce encore chaud ?

Non, c’est encore très chaud. De façon générale, la France peut vraiment être fière de ce qu’elle a présenté en termes d’organisation et de spectacle. Une vraie expertise. Et je ne parle pas que de l’affluence en basket, mais sur les différents sites ; j’ai trouvé ça exceptionnel d’avoir de telles ambiances. À Lille, au stade Pierre-Maurois, j’ai vécu un truc magique avec un public belge très nombreux, très festif. Et près de 28.000 spectateurs pour un match de basket féminin, c’est remarquable.

Et le résultat, la Belgique que vous coachez, championne d’Europe 2023, terminant à la 4e place ?

Il laisse un sentiment un peu mitigé. On est à deux possessions d’une place en finale des Jeux olympiques (France 81 - Belgique 75) et de la médaille de bronze (Australie 85 - Belgique 81). Mais j’ai aussi beaucoup de fierté d’avoir emmené la « petite » Belgique en phase finale. Surtout avec le forfait de notre meneuse titulaire, élément majeur de notre dispositif, à deux jours du coup d’envoi. Finir dans le dernier carré est une vraie performance. On est passé pas loin dans un sport mondial et professionnel. On peut garder la tête haute.

Des Belgians Cats aux Guerrières : vous avez désormais retrouvé votre groupe de championnes de France.

Il y a beaucoup de changements dans ce groupe. Notre titre et notre place de finaliste en Euroligue ont fait que les joueuses ont été courtisées par les grosses écuries européennes, sans oublier la WNBA plus l’envie de certaines joueuses d’explorer d’autres championnats. La perte du cinq majeur a conduit à recruter pour reconstruire une équipe à nouveau compétitive.

Quel est son profil ?

L’an dernier, on s’était inscrit dans une continuité, là, on repart avec un statut à défendre avec 3-4 championnes de France et 5 nouvelles joueuses à réintégrer. Elles ne seront d’ailleurs pas toutes là au tournoi, Helena Ciak est en réathlétisation et notre Américaine Kelsey Bone nous rejoindra dimanche.

Et l’objectif de saison ?

On veut rester ambitieux sur le championnat. On doit être compétitif, assumer et défendre notre titre et puis se servir de ce qu’on a fait en Euroligue.

Le tournoi ?

Tout nous sert, les matches, les opportunités servent de supports pour progresser et nous évaluer. Là, il y a l’ASVEL qui a démarré bien plus tôt que nous, mais il ne faut pas sous-estimer Charnay. Tarbes de son côté a recruté expérimenté. Les trois équipes sont intéressantes à jouer.

Mais Villeneuve-d’Ascq est le vainqueur du Trophée…

Cela reste un tournoi, mais c’est l’état d’esprit dans lequel on doit être, jouer pour gagner, développer cette culture de la gagne. Je n’ai pas de recette magique. On vient pour se préparer, mais un des paramètres, c’est de jouer avec l’esprit de compétition et de gagne.

Le Trophée Doumergue Le Guiader :

Le programme. Jeudi, à 19 h 30 : LDLC ASVEL - Tarbes Gespe Bigorre.Vendredi, à 19 h 30 : ESB Villeneuve d’Ascq - Charnay Basket Bourgogne Sud.Samedi, à 15 h 30 : match de classement ; à 18 heures : finale. Le tarif. Entrée : 10 € par jour ou 20 € pass 3 jours. Gratuit pour les - 12 ans. Au profit de la Ligue contre le cancer.Les équipes. ASVEL. 1. Harris ; 2. Jocyte ; 3. Wojta ; 6. Mouyokolo ; 8. Pasa ; 9. Quevedo ; 10. Risacher ; 14. Malonga ; 18. Elenga ; 19. Cleante ; 38. Lucet. Coach : Yoann Cabioc’h.Tarbes. 3. Fora ; 6. Kessler ; 7. Droguet ; 8. Strunc ; 9. Monasse ; 11. Sivka ; 13. Zodia ; 14. Ewodo ; 20. Murjanatu ; 24. Barahman ; 77. Miyem. Coach : François Gomez.Villeneuve d’Ascq. 0. Leite ; 1. Zellous ; 2. Foppossi ; 3. Bone ; 4. Causeur ; 6. Hériaud ; 8. Lutbert ; 13. Hirsch ; 16. Ciak ; 31. Gueye ; 32. Slonjsak. Coach : Rachid Meziane.Charnay. Akoa Makani ; Thomas ; Chabrier ; Kiavi ; Djaldi-Tabdi ; Daramy ; Gaye ; Desset ; Strautmane ; Garrick ; Balogun. Coach : Stéphane Leite.

Francis Laporte