"Quand le business trahit ses racines" : la petite fille de Paul Ricard réagit au partenariat avec le PSG
C'est une nouvelle voix qui s'élève, ce mercredi, contre le partenariat noué entre le groupe Pernod Ricard et le Paris Saint-Germain. Après les supporters, c'est au tour de Lorraine Ricard, petite-fille de Paul Ricard, créateur de la boisson anisée, de crier son désarroi.
Celle qui est aussi la fille de Patrick Ricard, patron du groupe jusqu'à sa mort soudaine en 2012, et cousine de l'actuel PDG, Alexandre Ricard, évoque son incompréhension dans un post publié sur le réseau professionnel LinkedIn.
"En 2012, la bannière des supporters de l’OM, brandie au lendemain de la mort de mon père, Patrick Ricard, nous avait profondément touchés", écrit l'artiste indépendante, avant d'ajouter : "Marseille n’oublie jamais ses enfants. Pourtant, aujourd'hui, l'entreprise semble avoir oublié cet hommage et ses origines en signant ce partenariat avec le PSG. Quand le business trahit ses racines, il abîme son histoire et prend des risques sur son futur."
Capture d'écran LinkedIn
Dès lundi, et l'annonce ce partenariat entre le PSG et la boisson emblématique de la cité phocéenne, des fans de l'OM avaient appelé au boycott de la marque.
"Les Marseillais rient jaune"
Même le maire de Marseille a réagi à la polémique, ce mercredi, au micro de BFMTV. "Je n'étais pas content de voir ça, on n'a pas bien compris. Je crois même que chez Ricard, tout le monde n'a pas compris ce qui était en train de se passer", reconnait-il.
"Je vais lui demander comment et pourquoi en est-on arrivé à aller soutenir le PSG, promet l'édile marseillais. Est-ce qu'il faut y voir le fait que maintenant les Marseillais envahissent Paris et prennent la main sur le PSG, ce qui serait le côté positif, ou est-ce qu'il y a d'autres intentions?? Je lui poserai la question. Vous savez, la famille Ricard, son fondateur, sont des gens intrinsèquement liés à ce territoire. Je leur reposerai la question du lien avec ce territoire. Parce que, pour reprendre un jeu de mots, les Marseillais rient jaune."