Viol d’une fille handicapée à Ourossogui : La présidente du CF/FSAPH dénonce avec vigueur et interpelle les autorités
Tribune- L'affaire secoue la toile depuis deux jours. Une jeune fille handicapée, montrée couchée sur une natte, a été violée. Un viol qui est suivi d'une grossesse. Ça s’est passé à Ourossogui, dans la région de Matam. Une situation qui a choqué toutes les âmes sensibles. La présidente du Comité des femmes de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (CF/FSAPH), est dans tous ses états. Khady Bâ, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, condamne et fustige fermement cette agression sexuelle
« C'est une fille handicapée. Elle est sourde-muette. Elle ne peut même pas marcher. C'est une situation que nous dénonçons avec vigueur, au nom du Cf/Fsaph, au nom de toutes les personnes handicapées », a martelé Khady Bâ.
À l'en croire, cette situation est horrible mais soutient que ce sont des cas qui ont toujours existé mais jamais dénoncé.
« Ce sont des cas qui ont toujours été camouflés. Même après la naissance de l'enfant, on ne saura jamais son père. Pourtant, l'enfant qui naîtra de cette grossesse, a droit à des actes de naissance. Nous déplorons cela », a cogné Mme Khady Bâ.
Elle invite les nouvelles autorités à faire de leur mieux pour arrêter les violences sexuelles sur les personnes handicapées. « Il est temps que ça cesse. Trop c'est trop ! », s'est-elle exclamée.
Dans la foulée, la présidente du Cf/Fsaph invite les personnes handicapées à la dénomination. « Nous appelons également les bonnes volontés à venir en aide à cette fille handicapée, qui ne peut rien faire pour lui. Si elle accouche dans ses conditions, ce sera très difficile pour elle et pour ses parents, qui sont aussi des personnes handicapées. Les organisations sont aussi invitées à aider à la prise en charge de la fille handicapée », a-t-elle soutenu.
À l'en croire, cette situation est horrible mais soutient que ce sont des cas qui ont toujours existé mais jamais dénoncé.
« Ce sont des cas qui ont toujours été camouflés. Même après la naissance de l'enfant, on ne saura jamais son père. Pourtant, l'enfant qui naîtra de cette grossesse, a droit à des actes de naissance. Nous déplorons cela », a cogné Mme Khady Bâ.
Elle invite les nouvelles autorités à faire de leur mieux pour arrêter les violences sexuelles sur les personnes handicapées. « Il est temps que ça cesse. Trop c'est trop ! », s'est-elle exclamée.
Dans la foulée, la présidente du Cf/Fsaph invite les personnes handicapées à la dénomination. « Nous appelons également les bonnes volontés à venir en aide à cette fille handicapée, qui ne peut rien faire pour lui. Si elle accouche dans ses conditions, ce sera très difficile pour elle et pour ses parents, qui sont aussi des personnes handicapées. Les organisations sont aussi invitées à aider à la prise en charge de la fille handicapée », a-t-elle soutenu.