Retards sur les trains Paris - Clermont : un étudiant réserve une rubrique "non-remerciement" à la SNCF dans son rapport
Il est de coutume de réserver une case "remerciements" à la fin d'un mémoire ou d'une thèse qui a nécessité une, voire plusieurs, années de travail. Mais cette fois, il sera question d'un "non-remerciement".
Ce cas nous est rapporté par Didier Valette, directeur du master Droit des affaires - Gestion juridique et fiscale de l'entreprise à l'Université Clermont Auvergne.
« Des locomotives qui ont sûrement vu la guerre »Celui-ci a publié, depuis son compte professionnel (et public) LinkedIn, une capture d'écran de cette fameuse "rubrique". « Voici le "non-remerciement" très acéré que l'un des alternants du #GEFIRE a réservé à la SNCF dans son rapport annuel d'activités », introduit le professeur, annonçant un texte « original et tellement vrai ». Et acéré, il l'est.
Voici la publication :
Capture d'écran.
« Je ne retiendrai qu'un aspect négatif de ce choix et pas des moindres... LA SNCF », indique d'emblée l'étudiant qui a fait le choix d'une alternance à Paris tout en suivant les cours à Clermont-Ferrand.
Il a fait les comptes :
Avec pas moins de 54 trajets effectués sur la période de septembre à début juin, une durée moyenne de trajet de 3 h 30 (sans compter les innombrables retards), j'ai passé plus de 189 heures dans les Intercités entre Clermont-Ferrand et Paris, soit un peu moins de 8 jours cumulés.
L'étudiant pointe du doigt « le manque de réseau pour pouvoir travailler à bord des trains, des locomotives qui ont sûrement vu la guerre, des délais peu fiables ou encore l'information parcellaire en cas de retard ». Pas merci donc.
Erwan Rousseau