Koundé s’agace face aux moqueries !
L’équipe de France de Didier Deschamps continue de susciter les débats. Son football peu alléchant divise alors que les résultats sont relativement au rendez-vous, avec des présences dans le dernier carré des deux derniers tournois majeurs.
Ses critiques agacent le sélectionneur. Et ils ne laissent pas les joueurs indifférents non plus. Jules Koundé, l’un des éléments majeurs de cette sélection, est monté au créneau ce mardi pour dénoncer ce traitement qu’il juge particulièrement sévère.
« Quand on participe à une compétition qu’on ne gagne pas, il faut voir ce qu’on a bien fait ou moins bien fait, a-t-il commencé par souligner. On a fait une demi-finale, il faut y donner plus de valeurs qu’on y donne. On pourrait être plus beaux à voir jouer mais les résultats sont importants. On va travailler pour s’améliorer pour ramener un trophée lors de la prochaine compétition ».
Koundé rappelle sa mission principale
L’ancien bordelais a aussi estimé que les observateurs étaient également un peu trop exigeants avec lui : « Il y avait une mauvaise compréhension de ce que me demandait le coach et du joueur que j’étais. Je ne suis pas un latéral droit de formation. Il y a une évolution dans ce poste. C’est une vision du foot, j’ai envie d’être un meilleur joueur. Je suis défenseur, je suis là pour défendre. Quand je fais bien cette partie-là, c’est le plus important. Il y avait un décalage entre ce que vous pouviez écrire et ma vision du poste. »
En Allemagne, le Barcelonais a quand même été parmi les meilleurs Tricolores. Il s’en félicite et espère continuer sur cette lancée : « J’ai toujours été confiant qu’avec le travail, ça allait venir. Ce n’est pas un poste naturel pour moi, c’est quelque chose qui allait prendre du temps. J’ai encore beaucoup à travailler sur ce poste. Il y a des configurations qui ont fait que j’ai pu m’exprimer sur l’Euro. Sur le plan offensif, j’ai essayé de profiter des espaces, d’avoir plus confiance. C’est un poste que j’ai mis du temps à vouloir jouer sans jamais refuser d’y jouer. »