Henry Broncan, maison de retraite, arrivée au CA Brive : trois choses à savoir sur le 2e ligne Konstantine Mikautadze
« À 33 ans, je ne suis pas vieux. » Très rapidement dans la conversation, Konstantine Mikautadze préfère annoncer la couleur. Arrivé au CAB durant l’été, le 2e ligne géorgien compte bien démontrer que le poids des années ne lui pèse absolument pas.
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« Je ne suis pas ici en vacances ou bien à la maison de retraite. Je suis un compétiteur, je l’ai toujours été et j’ai envie de jouer et apporter mon expérience au groupe », renchérit Mikautadze qui évoluait depuis 2020 à l’Aviron bayonnais où il a appris, dès le mois de décembre 2023, que son année optionnelle ne serait pas levée.
Un message de Pierre-Henry Broncan« Quand je suis rentré de la Coupe du monde, j’ai discuté avec Grégory Patat (manager de Bayonne) qui m’a expliqué son choix. Je le remercie d’avoir été honnête avec moi rapidement, j’ai alors pu me mettre en recherche d’un club. »
Et si plusieurs pistes sont sur la table durant l’hiver, les contacts peinent à se concrétiser. Jusqu’à un message de… Pierre-Henry Broncan. « C’était avant le match au Stade Français, en avril. Il m’a demandé si j’avais trouvé un club et que lui était intéressé par mon profil. Cela s’est fait comme ça », raconte Konstantine Mikautadze qui jouit d’une solide réputation, tant sut la scène française qu’internationale, du haut de ses 88 sélections avec la Géorgie.
Pas le droit à l'erreur avec la concurrenceGros porteur de ballon, il s’avère aussi être une poutre en mêlée fermée et bénéficie du statut tant recherché de joueur Jiff. Autant de précieux atouts qui serviront le CAB cette saison. Et ce, même si la concurrence promet d’être rude.
« Je trouve que c’est une très bonne chose. On sait qu’on n’a pas le droit à l’erreur sinon on sortira du groupe. Cela doit nous pousser à être constamment à 100 %. Si tu n’as pas de concurrence, tu peux avoir tendance à t’endormir au quotidien. Cette saison, je pense que ce ne sera pas le cas », sourit le champion de France 2014 avec Toulon qui n’a pas débarqué en terre inconnue en Corrèze.
Un staff qu'il connaissait déjà« Bon, déjà, je connais très bien Joe Worsley qui a travaillé plusieurs années avec la sélection de Géorgie. “Obé” Shvelidze, c’est un compatriote. À Montpellier, j’avais aussi travaillé avec le responsable de la préparation physique Dominique Schenck. Avec Arnaud Mela, on s’est croisé assez souvent sur les terrains (rire). »
Et Pierre-Henry Broncan alors ? « Disons que je connais surtout son papa, Henry. C’est lui qui m’a fait venir en France, en 2009, lorsque je suis arrivé à Agen. C’est lui qui m’a fait confiance pour la première fois », rembobine Konstantine Mikautadze, qui avoue apprécier débarquer dans un vestiaire où il connait du monde.
« Je suis plutôt du genre discret donc c’est vrai que c’est plus simple pour m’intégrer si j’ai déjà des connaissances. Ici, je me suis senti très rapidement à mon aise, le groupe est accueillant et partage beaucoup de choses », glisse le 2e ligne, bien installé en famille à Brive. Il ne trouve finalement qu’une chose à redire sur ses premières semaines. « Il fait très chaud. Moi, je suis plus un homme du froid (rire). »
Benjamin Pommier