Le public n’a pas boudé son plaisir au festival des Arts lézardés
BOUSSAC-BOURG. 5ème Festival des Arts Lézardés. Le 5 e festival des Arts lézardés s’est déroulé aux Martinats sur la commune de Boussac-Bourg. Comme à leur habitude, la troupe du Théâtre d’Or et les artistes invités ont présenté une programmation bien appréciée des spectateurs.
Les différents spectacles ont été appréciés chaque soir. Que ce soit mercredi avec Un ours en peluche dans une eau huileuse mêlée de kérosène de Jean-Paul Alègre, avec Lydie Gustin qui joue à tour de rôle la dramaturge et les personnages, ou jeudi avec Nos Notes, théâtre musical allant du récit au chant, où la voix ou les instruments s’emmêlent, ou vendredi avec la pièce d’Alain Astruc, cher au Théâtre d’Or dont certains acteurs ont été ses élèves, Le Rouge et le Vert avec Bruno Jouhet, Cécile Duval, Marie Lopes, le public a été présent, la salle pratiquement remplie.
Samedi 24, la séance du soir était présentée par la Compagnie Dzaar avec Sésame et Camille Brazzini. C’est une clowne dans une robe de mariée prête à trouver le chemin qui mène au septième ciel ! C’est un poème, un solo clownesque sur l’amour et sur l’histoire des femmes, un ovni théâtral de 60 minutes où Camille Brazzini a, comme à son habitude, époustouflé les spectateurs et a été fortement applaudie. Les séances du soir se sont terminées dimanche avec Per silvas profunda, le conte de la femme égarée par Sandrine Gniady, une grande bourlingue à travers les bois, effroyable et étrange, mais réconfortante à la fin. Les deux balades poétiques ont, elles aussi, réuni une centaine de spectateurs sur les deux jours. Des découvertes de textes poétiques ou non, ont été ponctuées de performances dansées, musicales ou acrobatiques données par des acteurs s’adaptant aux lieux, telle Rosi Andrade, sur des sites où s’érigent des sculptures dont Raul Cortes Castañeda a donné quelques renseignements sur leurs auteurs mais aussi le but : l’implantation de ces ornements dans ce parc sur quelques hectares de la propriété.