Aurillac douché d'entrée par Angoulême sur son terrain : "Ils ont marqué des essais trop facilement"

Roméo Gontinéac (entraîneur d’Aurillac)

« C’est toujours difficile de perdre à la maison. On espérait autre chose, c’est une déception. Il y a eu pas mal de naïveté dans la gestion des temps forts et temps faibles. La première mi-temps a été mal payée avec deux essais trop faciles. La Défense n’était pas bonne en première période, c’est ce qui nous a fait défaut. On a bien aimé le visage de la deuxième mi-temps. C’est une défaite qui est lourde, dure à avaler.

On espérait autre chose. On savait qu’on avait le potentiel mais on ne savait pas si on allait l’exploiter. Il faut rectifier la défense au plus vite et garder le ballon plus longtemps en attaque. Il ne faut plus qu’on parle de potentiel mais de potentiel qui apporte des points. »

Hugo Huurman (3e ligne d’Aurillac) 

« On a fait trop de fautes. C’est très dur de commencer comme ça. Ce n’est pas l’image que l’on voulait montrer. Ça change tout le match quand on prend deux essais en laissant l’extérieur (disponible). Il y a plusieurs actions où on doit marquer ou garder le ballon et on prend trop de risques. Ça se joue sur de petits détails et il faut qu’on progresse sur ça. »

Eoghan Masterson (3e ligne d’Aurillac)

« On fait une très bonne préparation, on a fait plein de bonnes choses contre Montpellier mais la Pro D2 c’est toujours des matchs serrés. Ils ont marqué 3-4 essais très facilement. C’est difficile de gagner le match avec ça. C’était la même chose l’an dernier contre Vannes, il faut rebondir. Ce sera dur mais on sait qu’on est une bonne équipe, on doit montrer une réaction et ça va le faire. »

Alexandre Ruiz (entraîneur d’Angoulême).

« Il ne faut pas faire la fine bouche, on est récompensés du travail pendant l’intersaison. Les sorties de camp ne m’ont pas plu ce soir, tout comme l’intensité sur les 80 minutes. Ils ont essayé de nous prendre sur la densité et nous on avait une stratégie sur la vitesse. C’est très bien ce qu’on a fait ce soir, je regarde le verre à moitié plein. » 

Jean-Paul Cohade