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Август
2024

Un changement de nom de rue à Chamalières met les habitants en émoi

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L’avenue Massenet, à Chamalières, est une rue sinueuse qui monte vers la piscine. Pour la rejoindre, on emprunte ensuite l’impasse Massenet… qui n’est plus une impasse depuis longtemps.

L’impasse devenue rue il y a cinquante ans !

En effet, lors de la construction de la piscine de Chamalières, il y a un demi-siècle, l’impasse a été percée et a cessé d’en être une. Mais son nom d’impasse est curieusement resté.La mairie a fini par se pencher sur le problème récemment et a décidé, lors de son dernier conseil municipal du 19 juin, de rebaptiser l’ancienne impasse Massenet “rue Édouard-et-Cécile-Michelin”, qui avaient habité la commune.Logique puisque l’avenue Massenet existant déjà, l’impasse devenue rue ne pouvait porter le même nom.

Rien de révoltant sinon que l’ancienne impasse Massenet avait elle-même une petite impasse (en fait, deux), desservant une importante résidence d’une soixantaine de logements : la résidence Les Roches. Et cette ancienne impasse devrait garder le nom d’impasse Massenet.Aucun problème à l’horizon donc. Sauf que, selon les plans de la mairie, la Résidence Les Roches, qui est bel et bien dans la future impasse Massenet, débouchant sur la future rue Édouard-et-Cécile-Michelin, est rattachée à cette dernière voie.

Les joies du changement de nom

« Changer de nom de rue n’est pas insurmontable. Mais c’est quand même problématique », explique Olivier Mege, du conseil syndical de la résidence Les Roches. « Il faut changer d’adresse, de chéquier, de carte grise, et les associations et professions libérales changent aussi de situation. Si cela avait un sens, OK, mais en ce qui nous concerne, c’est absurde. La simple logique voudrait que nous restions impasse Massenet. Mais nous ne sommes pas parvenus à obtenir une entrevue avec la mairie malgré de nombreuses tentatives ».Le projet ayant été voté en conseil municipal, l’affaire semblait entendue, sauf qu’une entrevue des habitants de la résidence avec les services préfectoraux semble ouvrir une porte : « Le principe d’une discussion avec la mairie semble avoir été accepté ». Massenet pourrait ainsi jouer un air de concorde.

Arnaud Vernet