Pourquoi l'avenue Léo-Lagrange à Thiers sera en travaux dès le mois de septembre ?

C’est un chantier qui pourrait paraître assez banal qui est dans les tuyaux de la Ville de Thiers. En cause, une conduite d’eau très détériorée située sous l’avenue Léo-Lagrange, sur la portion entre les entreprises Volkswagen et Préciforge. "Il faut qu’on intervienne en urgence. Le problème, c’est que la conduite est altérée par des racines de platanes qui longent l’avenue Léo-Lagrange", décrit David Derossis, adjoint à l’urbanisme de la Ville de Thiers.

8.000 véhicules par jour

Mais pour la municipalité, il n’est pas question de toucher à ces arbres pour autant. "Pour ne pas avoir à couper les platanes, il est prévu de dévier les branchements sur une autre conduite située de l’autre côté de la voie", poursuit l’élu. Au total, 18 branchements qui courent sur une dizaine de mètres sous l’avenue Léo-Lagrange seront donc à reprendre. Une avenue qui voit passer pas moins de 8.000 véhicules par jour. "Les travaux seront faits par strates et par demi-chaussée pour ne pas avoir à couper entièrement la circulation."

Comprendre que les véhicules pourront circuler via le terre-plein central le temps des travaux. Des interruptions temporaires de la circulation ne sont toutefois pas à exclure. Par ailleurs, des coupures d’eau devraient impacter les entreprises proches du chantier. Elles seront prévenues en amont le cas échéant.

Des subventions du Département 

Le coût de l’opération est estimé à 60.000 euros HT. "Nous avons une subvention du Conseil départemental à hauteur de 35 %", précise Anne Deluermoz, directrice de la Régie des eaux de Thiers qui financera le reste à charge. Les travaux doivent démarrer dès septembre. Le chantier devrait durer quelques mois.Ce type de fuites a pu être détecté notamment grâce au système de supervision mis en place par la Régie des eaux. Des mesures du débit d’eau sont réalisées sur les différents secteurs du réseau d’eau potable de la ville.

"Cela permet aux agents de pouvoir faire des lectures journalières et de voir les débits qui pourraient être anormaux et donc d’intervenir de manière plus efficace"

"Une fois arrivés sur le secteur concerné, des sondages complémentaires sont réalisés pour localiser la fuite", ajoute Anne Deluermoz.Cet outil se révèle précieux dans la préservation de la ressource en eau. "Cela nous permet d’avoir un meilleur rendement. Depuis 2020, on observe une nette amélioration chaque année", affirme David Derossis.

Thomas Loret