FuriosFest à Saint-Flour : pourquoi le plein air a si bien fonctionné, malgré l'orage ?
Pour la première fois, l’événement a pris place en plein air, un défi relevé avec brio malgré les aléas météorologiques. « C’était un pari risqué, mais nous étions au courant qu’il allait pleuvoir quelques jours avant, nous avions prévu un plan de replis dans le gymnase, au cas où », explique Christophe Bourry, créateur du festival FuriosFest. Avec environ 800 entrées par jour et plus de 200 campeurs installés sur le site, cette édition a séduit un large public : « pas forcément adepte de ce genre de musique à la base », explique le membre du staff.
Le festival aurait pu tourner court, à cause de l’orage qui s’est abattu en plein milieu des festivités, samedi 24 août. Cependant, la programmation n’a pas été modifiée, et la foule est restée fidèle devant la scène. « Ça a même rajouté quelque chose en plus », souligne Christophe Bourry.
Cette édition extérieure a demandé une organisation à grande échelle, mobilisant près de 100 personnes pour assurer le bon déroulement de l’événement. Le choix du plein air a permis d’accueillir davantage de participants, confirmant ainsi le succès de ce nouveau format.
On voulait voir grand cette année, et on ne regrette pas une seconde
ajoute l’homme, très sollicité tout au long du week-end.Face à cette réussite, les organisateurs sont déjà tournés vers l’avenir. "Toutes les prochaines éditions se dérouleront en extérieur", promet Christophe Bourry. Pour l’année prochaine, des améliorations sont déjà prévues ; avec notamment l’établissement du camping sur le site de Roche-Murat, et la mise en place de navettes pour faciliter le déplacement des festivaliers.
Anthony Valour