Lyon : encadrement des loyers donc baisse de l’offre locative
Un article d’Actu Lyon nous apprend que le marché locatif est « au bord du gouffre ». Peu d’offre mais beaucoup de demandes, notamment pour les petits appartements (30 / 33 m²) qui sont accaparés par les étudiants.
Il en va de même pour les appartements plus grands (+ 80 m²) où l’offre est faible mais la demande aussi.
L’agent immobilier interrogé explique qu’il ne met plus en ligne les annonces car il croule sous les demandes.
En cause ? Notamment l’encadrement des loyers, mis en place en 2021. Résultat, trois ans plus tard l’offre locative est asséchée. A quoi s’ajoutent toutes les contraintes qui pèsent sur les propriétaires et qui réduisent les investissements dans le parc immobilier locatif. A Lyon donc, comme dans de nombreuses grandes villes françaises, il devient de plus en plus difficile de se loger.
Socialisme et connivence
Beaucoup de propriétaires ne mettent plus les annonces en ligne mais font appel au bouche-à-oreille. C’est donc par le réseau que les appartements sont loués. En soi, cela n’est pas une mauvaise chose mais ce fonctionnement exclu ceux qui n’ont pas de liens ou de connaissances dans la ville. C’est l’une des conséquences du socialisme : cela bénéficie à la connivence et à l’entre-soi.
« On ne produit pas assez de logement et on a une demande qui se multiplie. » explique ainsi un directeur d’agence immobilière.
La FNAIM a ainsi demandé, en juin dernier, la suspension de l’encadrement des loyers, mise en place par la métropole de Lyon, dirigée par les écolo-socialistes.
Un article du Progrès explique ainsi qu’un tiers des annonces ne respecte pas l’encadrement des loyers puisque les propriétaires louent leur bien en dehors du marché officiel. Par le bouche-à-oreille notamment, ce qui permet ainsi de passer outre les restrictions. Encore une fois, seuls les initiés ont accès au marché parallèle.
Pour qui connait un minimum le fonctionnement de l’économie, cette situation est tout à fait normal et prévisible. L’encadrement des prix conduit toujours à la pénurie et à la baisse de la qualité. Toujours. L’exemple lyonnais est un exemple de plus. Bien évidemment, la métropole de Lyon ne voudra pas reconnaitre son erreur. Donc elle va accuser Air BNB et va soutenir des mesures fiscales contre ce type de location. Alors que ce n’est pas le sujet et que cela ne répond pas aux mêmes besoins.
Le socialisme est tellement prévisible que cet article aurait pu être écrit en 2021, au moment de l’annonce de la mise en place de l’encadrement.