Agglo'Bus : un nouveau plan de réseau plus souple et moins coûteux pour l'agglomération du Grand Guéret
Plus simple, plus souple, plus près des usages. Et moins coûteux, aussi. Le nouveau plan du réseau de transport Agglo’Bus est mis en service dès le 2 septembre prochain. Un nouveau schéma, mis en place par l’agglomération du Grand Guéret après un long travail avec le cabinet Inddigo, qui vise notamment à optimiser le réseau urbain sur Guéret. « C’est important que le nombre de gens qui montent dans le bus augmente », affirme François Vallès, délégué communautaire en charge des transports urbains et président du comité des partenaires. Pour y parvenir, pas de révolution, mais du changement. « On est dans l’adaptation », ajoute-t-il.
Le TAD urbain, premier du nomConcrètement, les arrêts les moins utilisés – parfois 6 montées par mois en moyenne – ont été supprimés. Ce qui implique, de facto, des temps de trajet plus rapides. À ça, il faut ajouter un renforcement des fréquences sur les axes Nord-Sud et Est-Ouest, et une meilleure desserte du centre-ville de Guéret. Au total, dix arrêts ont été supprimés, dix autres crées. Avec un nouveau service : le TAD urbain. Ce nouveau service de transport à la demande dans Guéret – avec des arrêts et des horaires définis – desservira de nouveaux secteurs comme Tremplin Nature ou l’institut de formation en soins infirmiers. « Là aussi, l’idée directrice c’est d’amener de la souplesse dans l’offre de transports », estime Patrick Rougeot, vice-président en charge des mobilités à l’agglomération du Grand Guéret. Le TAD urbain a été pensé sur le même modèle que le TAD rural, déjà en place. La navette du transport à la demande urbain est ouverte à tous, sur réservation. Elle fonctionnera du lundi au vendredi. « Il faut que les habitants s’approprient le TAD urbain », espère François Vallès.
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Un réseau urbain plus concentré donc, avec des lignes qui montent moins dans la zone d’activités, mais qui desservent davantage le centre-ville. « La gare, ça reste le nœud d’échanges. C’est de là que partent toutes les lignes », détaille François Vallès, en clamant que « ce n’est pas une baisse de service ». « On n’a pas tout chamboulé, ça reste un bon service », complète Patrick Rougeot, aux côtés de David Dubuget, responsable du service transports à Agglo’Bus.
Des économies à faire pour verdir la flotteLa souplesse voulue par l’agglomération du Grand Guéret réside notamment dans la création du TAD urbain, qui permettra de maintenir une offre dans des secteurs où des choix ont été faits, tout en optimisant les coûts. Un réseau plus optimisé, avec un budget contraint, qui permettra de réaliser des économies d’exploitation. « L’idée aussi, c’est de dégager des moyens pour renouveler le parc roulant », décrit François Vallès. Trois entités forment le budget transport : le transport urbain, le TAD, et le scolaire (plus de 500 élèves pris en charge par an). Le service de transport public est financé par ce que l’on appelle le versement mobilité, dû par l’ensemble des entreprises et collectivités de plus de 11 salariés du territoire. La vente des billets - 1,50 euro le ticket solo (y compris pour le TAD) - ne représente qu’une petite part du coût du réseau urbain.
Aussi, les économies réalisées, dont le montant exact n’est pas encore connu, devraient permettre, à plus long terme, de renouveler « et verdir » la flotte. Et, ainsi, de rendre les transports en commun « plus prégnants » dans les habitudes des Guérétois. Plus de 90.000 voyages sont réalisés chaque année dans le réseau urbain.