Faux et usage de faux : Un responsable des ressources humaines d’un hôpital envoyé en prison
En comparution au tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye pour des faits de faux et usage de faux, Ibrahima Diatta n'a pas nié les charges retenues contre lui. Responsable des ressources humaines dans un hôpital de la capitale, M. Diatta a été trompé par un individu se faisant passer pour un médecin. Ce dernier, répondant au nom de Boris, lui avait demandé de l'aider à obtenir un certificat médical ainsi que d'autres documents signés et cachetés par un médecin de l'hôpital, prétextant la nécessité de se rendre à l'étranger pour des soins médicaux.
M. Diatta affirme ne pas bien connaître cet individu, qu'il a rencontré il y a à peine deux mois lors d'une réunion médicale. Boris lui avait alors assuré qu'il était lui-même médecin, et M. Diatta dit n'avoir jamais douté de ses dires.
Il explique qu'il a discrètement pris la clé d'un médecin de l'hôpital pour accéder à son cachet et l'apposer sur les documents de Boris. Tout semblait se dérouler sans encombre jusqu'à ce que les services de l'ambassade de France, à qui Boris avait soumis les papiers pour l'obtention d'un visa, les rejettent. Ces derniers ont alors alerté l'hôpital ainsi que le médecin dont le cachet figurait sur les documents falsifiés.
Devant la barre, M. Diatta a reconnu ses torts et a imploré le pardon. Le procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme, soulignant que ce genre d'actes nuit à la crédibilité des documents déposés par les Sénégalais pour obtenir des visas, rendant ainsi les ambassades plus méfiantes.
Les avocats de la défense ont plaidé la clémence, décrivant leur client comme un homme sociable ayant agi par compassion envers Boris, sans jamais avoir eu l'intention de nuire à ses collègues. Le tribunal a finalement condamné Ibrahima Diatta à six mois de prison ferme
Avec Le Grand Panel
Il explique qu'il a discrètement pris la clé d'un médecin de l'hôpital pour accéder à son cachet et l'apposer sur les documents de Boris. Tout semblait se dérouler sans encombre jusqu'à ce que les services de l'ambassade de France, à qui Boris avait soumis les papiers pour l'obtention d'un visa, les rejettent. Ces derniers ont alors alerté l'hôpital ainsi que le médecin dont le cachet figurait sur les documents falsifiés.
Devant la barre, M. Diatta a reconnu ses torts et a imploré le pardon. Le procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme, soulignant que ce genre d'actes nuit à la crédibilité des documents déposés par les Sénégalais pour obtenir des visas, rendant ainsi les ambassades plus méfiantes.
Les avocats de la défense ont plaidé la clémence, décrivant leur client comme un homme sociable ayant agi par compassion envers Boris, sans jamais avoir eu l'intention de nuire à ses collègues. Le tribunal a finalement condamné Ibrahima Diatta à six mois de prison ferme
Avec Le Grand Panel