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Август
2024

Le comité était à Saint-Victor

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Alors que les bombardements du 16 septembre 1943 affectent les villages de Thizon, des Varennes et la cité nord de Dunlop sur la commune de Saint-Victor, les Forces Française de l’Intérieur (FFI) et autres organisations maquisardes commencent à penser la libération de Montluçon.

« Un choix stratégique pour être plus près de Montluçon »

Le 20 août 1944, le comité départemental de la libération s’installe à l’école de Saint-Victor. « Le comité départemental était le 19 août à Hérisson. S’installer à Saint-Victor était un choix stratégique pour être plus près de Montluçon », explique Jacky Laplume, président du musée de la Résistance et de la Déportation à Montluçon.

Ils sont six. Ribière, Rougeron, Courteau, Daumin, Gobert et Legoutière prennent en charge l’administration du département tel que le voulait le conseil national de la Résistance.

« C’était l’administration politique du département, avec l’état-major des FFI commandé par le commandant Franck », rappelle Jacky Laplume.

Une plaque apposée sur le mur de la cour intérieure de l’école rappelle cet événement. Une autre stèle à la mémoire de Jean Bray, dit Bardy, marque la fuite des Allemands au sud de Saint-Victor.

Jean Bray, âgé de 22 ans, originaire du Cher, appartenant au bataillon Millet, « est tué au combat le 24 août pour la Libération de Montluçon », selon le certificat d’appartenance aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI).

Plusieurs versions sont avancées sur le lieu et la date exacts de son décès. Une photo portait est par ailleurs collée sur la stèle.