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Август
2024

JO Paris 2024 : en mal de reconnaissance, les basketteuses françaises face à une mission impossible contre les États-Unis

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Pour la quatrième fois de suite, les Bleues du basket sont au rendez-vous du dernier carré olympique. La meilleure série pour une équipe collective française. Contrairement aux deux dernières éditions, Sarah Michel-Boury et ses coéquipières ont réussi à se hisser jusqu’en finale olympique. Elle se jouera ce dimanche après-midi, à 15 h 30. Et la remporter serait un véritable exploit. Les Bleues vont affronter les États-Unis. 

Invaincues depuis 32 ans

« C’est la meilleure équipe du monde, résume Marine Johannès, l’une des leaders des Bleues. On sait qu’elles ont les meilleures joueuses du monde, mais on n’a rien à perdre. » En effet, les Américaines sont ultra-dominatrices. Quand la France a dû avoir recours à une prolongation pour venir à bout des Belges (81-75), les Américaines se sont tranquillement défaites de l’Australie (85-64).

Leur adversaire la dernière fois qu’elles se sont inclinées aux Jeux olympiques ? Une Russie tout juste sortie de l’Union soviétique. C’était il y a 32 ans, en demi-finale olympique. Depuis, les Américaines ont enchaîné 60 victoires de rang. En cas de succès ce soir, Diana Taurasi, la capitaine, star et vétérane du Team USA version féminine, peut enchaîner un sixième titre olympique consécutif !

Le quatre à la suite 

« C’est une très belle équipe, mais ça reste du basket », nuance Valériane Ayayi. La cadre des Bleues parle de respect pour les adversaires, mais aussi pour toutes les individualités composant l’équipe de France. C’est aussi le cas des Américaines :

« Ce sera une dure bataille, anticipe la star Brittney Griner. Il y aura une atmosphère dans laquelle on n’a jamais envie de jouer quand on est adversaire. »

Les filles de Jean-Aimé Toupane auront l’avantage du terrain. Et de l’expérience à revendre. S’il ne reste plus aucune Braqueuses, finalistes aux Jeux de Londres, Sarah Michel-Boury, Marine Johannès et Valériane Ayayi ont déjà vécu deux finales pour la troisième place. La première à Rio, perdue ; la deuxième à Tokyo, gagnée. « On dit souvent que le groupe vit bien, mais, là, c’est vrai, complète Alexia Chery. On a plein de différences, mais on se complète super bien. On a réussi à faire un bloc. »

En étant présente en finale, la France a réussi son objectif. « On est là où l’on voulait être, synthétise Marine Johannès. On a travaillé pendant deux mois pour ça. » Au point d’être capables de réussir un immense exploit et d’enfin avoir la reconnaissance du grand public ?