"Nous avons eu des centaines de demandes" : le refuge SPA de Brive confronté à des demandes d’abandon inattendues

"De janvier à mai 2024, nous avons eu des centaines de demandes. Cela s’est calmé depuis quelques semaines", commente Frédéric Gillot, un des responsables de l'association indépendante, qui ne fait pas partie de la SPA nationale.

La SPA de Brive (Corrèze) a dû faire face à des situations inattendues :

Nous avons eu plusieurs éleveurs de chiens qui souhaitaient abandonner une partie de leurs animaux : une fois 100 chiens, puis un autre, 60, et encore un autre, 60. Face aux difficultés de vendre leurs animaux, ils arrêtent ou limitent leurs activités.

Sauf que le refuge briviste est incapable de faire face à une telle affluence : "Nous les mettons en contact avec de grandes fondations comme Trente millions d’amis ou la Fondation Bardot qui, elles seules, peuvent dispatcher les animaux dans différents refuges".

Des cas de maltraitances

Les bénévoles de la SPA brivistes doivent en parallèle traiter des affaires de maltraitances. Frédéric Gillot cite le cas de ce chien " qui passe sa vie dans le noir dans un garage", ou de ce " chat 24 heures sur 24 sur un balcon, sans abri, en pleine chaleur, ou sous la pluie".

"Il n’y a qu’une chose à faire dans ces cas, assure-t-il, discuter avec les propriétaires afin qu’ils cèdent volontairement leur animal".

Le responsable met en garde contre les cessions gratuites de chatons ou de chiots sur les réseaux sociaux. " Il est illégal de céder des animaux non identifiés, mais personne n’agit contre cela", regrette Frédéric Gillot. " Ensuite, toutes les raisons sont bonnes pour s’en débarrasser".

Éric Porte