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Июль
2024

JO Paris 2024 : Adrian Figueras, handballeur du C'Chartres MHB : "Un cadeau d'être là"

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Il s’était fait une raison, et s’apprêtait à prendre des vacances plus longues que prévu. Adrian Figueras, 35 ans, ne figurait pas dans la liste initiale des Hispanos pour les Jeux olympiques. Une vraie déception pour le pivot de Chartres, qui avait été de toutes les dernières campagnes, avec deux titres européens (2018, 2020) et une médaille de bronze aux Jeux de Tokyo (2021). Mais il faut croire que le Barcelonais avait une bonne étoile. Quand le téléphone a sonné et que le sélectionneur pour lui a proposé de réintégrer le groupe suite à la blessure de Gede Guardiola, il a immédiatement sauté sur l’occasion !

Adrian, on vous attendait à la reprise à Chartres, et pas forcément aux JO…Au départ, oui, je n’étais pas dans le groupe. Le sélectionneur (Jordi Ribera) avait pris Gede Guardiola. Mais il s’est blessé dès la première semaine de prépa. Quand il m’a téléphoné, ça a été un appel incroyable. Avoir l’opportunité de vivre une deuxième fois les Jeux olympiques, la compétition, le village olympique, c’est un vrai cadeau. J’ai été rappelé rapidement, je n’ai raté que trois jours de prépa au final.

"Ma famille vient voir les matches, elle loge à Chartres et fait les déplacements à Paris. C’est une chance."

C’est votre dernière compétition avec l’Espagne ?La dernière, je ne sais pas, mais les derniers JO, c’est sûr. Alors, je vais profiter de tous les moments. Pour nous, les joueurs de handball, c’est la compétition la plus spéciale. Alors, je suis très heureux de faire partie de cette aventure.n Paris, c’est un peu chez vous… Ce n’est pas tout à fait l’Espagne, mais c’est ma deuxième maison, la France. En plus ma famille vient voir les matches, elle loge à Chartres et fait les déplacements à Paris. C’est une chance.

Comment avez-vous vécu ce statut de réserviste pour le premier match. Ce n’était pas frustrant ?Pas du tout. Je suis fier d’être là. Je me sens privilégié d’être dans les 17 et d’avoir l’opportunité de vivre ça. Dans les autres compétitions, c’est 16 joueurs sur la feuille de match, mais aux JO c’est 14, c’est plus restreint. Il n’y a aucune frustration, rien de ça. La priorité, c’est d’être bien, en forme, et disponible pour l’entraîneur s’il y a besoin de changement.

"On verra jusqu’où on est capable d’arriver, mais on va tout donner pour aller chercher la médaille."

Vos impressions sur le village olympique ?C’est très bien, la sécurité est excellente, les appartements sont très bien. Il y a eu quelques petits couacs au début, mais c’est normal, ça va se mettre en place. Les transports étaient un peu chaotiques, une heure pour aller à l’entraînement. Il fallait aussi attendre 20-25 minutes pour les repas les premiers jours, il n’y en avait pas pour tout le monde. Mais c’est comme ça dans tous les JO, ça s’améliore tranquillement.

Quels sont les objectifs de l’Espagne ?Avoir une médaille, comme à Tokyo. Mais ce n’est pas évident, car le niveau monte partout. Aux JO, c’est spécial, la phase de poules est longue, avec cinq matches, tu peux être excellent sur cette phase-là, mais après ce sont des quarts de finale, et tout est remis à zéro. On verra jusqu’où on est capable d’arriver, mais on va tout donner pour aller chercher la médaille. 

L’Espagne s’incline face à la Suède.Victorieux de la Slovénie (25-22) lors du premier match, les Espagnols d’Adrian Figueras, auteur de 2 buts, ont concédé leur première défaite face à la Suède (29-26), ce lundi 29 juillet. Ils devront se reprendre, dès ce 31 juillet, face au Japon, qui ferme la marche du groupe avec deux revers.

Romain Léger