Gaza : l’armée israélienne dit avoir rapatrié cinq victimes du 7 octobre
Arrivé lundi 22 juillet à Washington pour une visite de plusieurs jours aux Etats-Unis, le Premier ministre israélien a pris ce mercredi la parole devant la chambre des représentants. Benyamin Netanyahou s’apprête désormais à s’entretenir le président des Etats-Unis et sa vice-présidente Kamala Harris. Il s’envolera vendredi pour la Floride, où il rencontrera l’ancien président et candidat républicain Donald Trump, qu’il a longuement remercié dans son discours au Congrès.
Les infos à retenir
⇒ Benyamin Netanyahou devant le Congrès américain
⇒ Le Premier ministre israélien va rencontrer Joe Biden
⇒ L’armée israélienne a rapatrié cinq corps de victimes du 7 octobre
Gaza : l’armée israélienne a récupéré les corps de cinq personnes tuées le 7 octobre
Alors que 111 otages sont toujours retenus captifs dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a annoncé ce jeudi 25 juillet avoir rapatrié en Israël les corps de cinq Israéliens tués le 7 octobre lors de l’attaque terroriste du Hamas. Trois d’entre eux sont originaires de kibboutz situé près de la bande de Gaza, tandis que les deux autres étaient des soldats de l’armée israélienne.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a salué les forces militaires ayant accompli "une importante mission de sauvetage". "Nous continuerons de combattre le Hamas jusqu’à sa défaite, et nous sommes engagés à ramener les otages chez eux", a-t-il ajouté, selon un communiqué de son bureau.
Benyamin Netanyahou devant le Congrès américain
En s’exprimant ce mercredi pour la quatrième fois devant le Congrès américain, Benyamin Netanyahou détient en tant que dirigeant étranger le record d’interventions au Capitole. Dans un discours enflammé et combatif, le Premier ministre israélien a notamment appelé les Etats-Unis et Israël à "rester unis" face à la menace du Hamas et de l’Iran.
La "victoire" d’Israël sera également celle des Etats-Unis, a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris d’élus républicains. Profitant de cette tribune, le dirigeant a exhorté les Etats-Unis à continuer à livrer à Israël de l’aide militaire afin d'"accélérer la fin de la guerre". Tout en s’engageant à faire "le nécessaire" pour "rétablir la sécurité à sa frontière avec le Liban. Et tandis qu’un rassemblement dénonçant sa présence au Congrès avait lieu devant le capitole, Benyamin Netanyahou a évoqué la période d’après-guerre à Gaza, disant qu’Israël ne souhaitait pas "réoccuper" le territoire palestinien. Il a plaidé la "démilitarisation et la déradicalisation" de la bande de Gaza, avec l’appui d’une "administration civile dirigée par des Palestiniens qui ne cherchent pas à détruire Israël".
Un discours qualifié de "mensonge total" par le Hamas quelques heures plus tard. L’organisation terroriste a affirmé que Benyamin Netanyahou était "le seul à contrecarrer tous les efforts visant à mettre fin à la guerre et à conclure un accord pour libérer les prisonniers".
Rencontre entre Benyamin Netanyahou et Joe Biden
Après avoir été reçu en grande pompe au Congrès, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’apprête à s’entretenir avec Joe Biden ce jeudi à Washington. Le but ? Tenter d’arriver à un accord de cessez-le-feu à Gaza pour mettre fin au conflit déclenché par une attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Le président américain devrait faire davantage pression sur le chef du gouvernement de l’Etat hébreu, avec qui les relations se sont dégradées au fil des derniers mois. Mais d’après une source de nos confrères de l’AFP, les négociations en vue d’un accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération d’otages seraient "en voie de conclusion".
Reste à savoir si le responsable israélien y sera réceptif, d’autant plus que Joe Biden, qui a annoncé son retrait de la course à la présidentielle dimanche, quittera la Maison-Blanche dans quelques mois. "Je ne m’attends pas à ce que la rencontre soit un oui ou non, ce sera plutôt un'comment comblons-nous les lacunes finales ?'", a ajouté la même source. Le chef du gouvernement israélien rencontrera ensuite la vice-présidente Kamala Harris, probable nouvelle candidate démocrate à la Maison-Blanche, qui avait justifié son absence lors du discours de Benyamin Netanyahou par un déplacement déjà prévu. Toutefois, si l’ex-sénatrice de 59 ans n’a jamais contredit le président Biden sur le sujet, elle a à plusieurs reprises été la responsable américaine à réclamer le plus fort un cessez-le-feu.